Avec Darfour, je séropositive!
NBA Jam
Acclaim - 1993
BOOMSHAKALAKA par Gregoraktor

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Un Monument. Voilà comment on pourrait appeler ce jeu. Un autre dans la liste des MEP. NBA Jam est LE jeu que tout bon oldies qui se respecte a dans sa collection, qu’il soit fan de basket ou pas. Tentons la critique de ce mythe, en espérant qu’elle ne dégrade pas trop ce jeu d’exception.

NBA Jam est la meilleure simulation de patinage de tous les temps. Mais non, ami internaute, je déconne. Un brin d’humour ne fait jamais de mal. « NBA Confiture » (oui, je sais, c’est naze, mais c’est la traduction) est une succession de matchs à 2 contre 2. Vous vous attendez à un réalisme exceptionnel ? A reconnaître les joueurs tellement ils sont bien faits ?



Éteignez votre Super Nes et jetez vous sous un 38 tonnes, attachez le à votre cou, soulevez le, et jetez le dans la Seine (on n’est plus à une merde près dans la Seine). Avec ça, vous devriez être bien lesté et rester au fond, sans aucun espoir de remonter. Pourquoi me montre-je aussi agressif ? Parce que pour pensez ça, il faut :

* Avoir moins de 10 ans, et commencer à s’intéresser aux arrières grands-parents de la série des NBA Live sur PS2, Game Cube, et X Box,
* Être entré en hibernation il y a 15 ans, et en être sorti début mai,
* Être très con.



Comme tu as pu t’en rendre compte, ami internaute, je suis un peu remonté envers ces gens, qui, pour moi, ne méritent que le goudron et les plumes. Au Moyen-Age, on mettaient ces gros connards de fils de pute de merde sur un bûcher. On les entendait piailler « JE VEUX DESCENDRE » (je veux des cendres. Drôle, humour. Bon, d’accord, c’est naze). NBA Jam est un jeu 100% déconne, ou des gars comme Stockton sautent 3 mètres au-dessus du panneau, et éclatent un méga pastos dunk (dédicace à Georges Eddy, notre maître à tous) sur la tête de Mutombo. On y croit à mort.



De plus, il s’agit de 2 contre 2. On considère donc que les concepteurs ont mis les 2 meilleurs de chaque équipe. Quand on s’intéresse au basket depuis un moment, et qu’on regarde les équipes aujourd’hui, on ne peut s’empêcher de lâcher un gros pet tellement on rigole. Je n’ai rien contre ces joueurs, mais avouez que quand on met Brad Daugherty, Christian Laettner, ou Tom Gugliotta comme meilleur joueur de leur équipe, on se dit que le niveau de performance de leurs coéquipiers est réellement très faible. Donc que c’est une équipe de pd qu’on va battre facilement.

A l’écran titre, appuyer sur start. Là, on vous propose de jouer seul, à deux, ou de choisir les options. Dans les options, le niveau de difficulté, très important, surtout si, comme moi, ça vous excite particulièrement de mettre une grosse branlée à une équipe, ou un joueur que vous n’aimez pas.



Après, c’est partit pour un match. Choisissez votre équipe (les Charlotte Hornets, ou les Chicago Bulls sont les meilleurs), et l’ordinateur vous chope un adversaire. 4 quarts temps de 3 minutes au cours desquels vous allez dunker, tirer à trois points, et casser des gueules. Car c’est ça l’originalité de ce jeu : il n’y a pas de fautes. Et quel pied de se pointer vers ce con qui a la balle, et qui ne se doute pas, sur l’instant, qu’il va, dans deux secondes, recracher son déjeuner par le cul à la suite du coup de Reebok Pump qu’on lui a donné, et dont on a pris soin de lui laisser la trace des semelles sur son front de pd (merde à la censure).

Au cours d’un match, lorsqu’un même joueur marque 3 paniers de suite, il est « on fire ». A comprendre : il est chaud bouillant comme la braise, donnez lui la balle. Ce gars, et lui uniquement, se voit attribuer plusieurs avantages. Il a le turbo infini (et c’est très utile en défense pour éclater les gueules des adversaires), et il rentre quasiment tout ce qu’il tente. C’est le moment d’enchaîner les 3 points.



Que dire de plus ? Que les joueurs sautent à 10 mètres de haut pour faire divers dunks, qui, souvent, valent le coup d’œil. Les vrais pros de la NBA pourraient d’ailleurs s’en inspirer pour le concours du All-Star Week-end. Ah, j’oubliais. Si vous voulez vous prendre pour O’neal, vous pouvez. Parfois, vous sautez, et vous retombez tel un porc sur le pauvre arceau qui n’a rien demandé à personne. Ce dernier, pris de panique, et surtout de surprise, se fend en plusieurs parties, entraînant dans sa chute le panneau entier en plexiglas, qui vous tombe dessus. Vous vous retrouvez sur le cul, et en sang. 174 points de sutures au total : ça pique un peu.

Moralité : si vous ne l’avez pas encore, suicidez-vous dans d’atroces souffrances, ou achetez le. Vous ne pouvez pas ne pas l’avoir. J’ai oublié de parler du mode deux joueurs, très fort lui aussi. Des tas de combinaisons sont possibles si votre pote connaît un minimum le jeu. NBA Jam fait partie de ces jeux devant lesquels on peut rester des heures entières sans les voir passer. Tout simplement énorme.
Le point de vue de César Ramos :
Commun, pour le bonheur des petits et des grands !