Petite précision préambulesque (ou préambulienne,… ou –latoire… merde !) : On écrit bien CastLEvania et pas CastELvania. Voilà. C’est pour les cons qui font des recherches sur ebay avec la mauvaise orthographe. Ah ah les cons. Ah ah… j’ai cherché des jours avant de m’en rendre compte. Bref.



Castlevania 4 est ce qu’on appelle communément du réchauffé. Enfin du réchauffé amélioré. Oui vous savez un peu comme quand mémé recollait le gratin dauphinois de la veille au four en y rajoutant force de crème et de gruyère pour améliorer un peu la chose et ainsi masquer la supercherie. Ben là c’est pareil. A tout point de vue. Donc comme pour le gratin de mémé c’est bien meilleur réchauffé et amélioré. Voyons pourquoi.



Castlevania 4 est un pur mix de castlevania 2 et 3 sur NES. Au niveau gameplay ne cherchez pas plus loin, c’est le 3 tout craché. L’inspiration du design des niveaux est la même (marécage, cimetierre, château… remarquez on voit pas pourquoi on trouverait Dracula à Pigalle mais bon… quoique), ce qui est particulièrement frappant pour l’horloge. Pour ceux qui ne sont arrivés sur terre que récemment ou qui ont fait une assez longue période de coma, castlevania c’est un pur jeu de plateforme SM. SM à cause du fouet à boule piquante, qui planté dans le gland cuit un peu. Les squelettes n’ayant pas de gland vous allez donc pouvoir cogner jusqu’à explosion de votre coude sans peur de blesser votre esclave favori. Donc du castlevania classique disais-je. On court, on saute sur des pierres plus ou moins stables, on donne du fouet à tout va, parfois de l’arme secondaire, et on avance jusqu’au boss. Classique me direz-vous. Ben oui, castlevania est un classique, et fier de l’être.



Seule nouveauté, le fouet peut servir à vous accrocher à des anneaux pour vous balancer tel Indiana Jones (la tafiole qui a tout pompé sur Belmont) de plateforme en plateforme (merci le mode 7).



Alors pourquoi est-ce un si bon jeu ? Tout d’abord c’est un Castlevania. Ceux qui comprennent me comprendront, les autres non et je ne leur expliquerai pas. Ensuite c’est beau. Terriblement beau. Et d’une maniabilité exceptionnelle. Si vous vous vautrez comme une pauvre merde telle une otarie bourrée à la bière, faudra vous en prendre qu’à vous même. Mais ce qui place ce jeu au dessus du lot (nettement) c’est son ambiance exceptionnelle. Et là je vais vous parler de la bande son. Attention nous rentrons dans le domaine de la légende…



Les musiques de Castlevania 4 sont parmi les plus belles qu’il m’ait été donné d’entendre sur un jeu vidéo. J’en ai connu des entraînantes, des adaptées à l’action, des « qu’on oublie pas », et bien celles-ci sont tout cela à la fois, et même un peu plus. C’est ici qu’on retrouve le lien avec castlevania 2, certaines musiques étant adaptées de ce jeu pour la SNES. Et c’est très réussi, croyez moi. Je ne suis qu’un pauvre chroniqueur sur ce site, et donc à ce titre je ne fais qu’écrire. Mais si les tenanciers de la place ne se démerdent pas pour mettre les musiques à télécharger, je brûle leur famille et tout leurs biens en prenant bien soin de les faire assister au spectacle. Clair ? Vous vous rappellerez ces mélodies dix ans après avoir joué à ce jeu. Parole.



Rajoutez à ce tableau une ambiance servie par une palette colorée des plus justes (tons sombres et sales, environnement oppressant), et vous obtiendrez un des plus gros cartons de la SNES. Comme la difficulté est parfaitement dosée et que les codes sont au rendez-vous, ce sera une formalité pour vous de le terminer pour admirer la fin. Et pour une fois dans un jeu Dracula a de la gueule. Vraiment. Courrez pauvre gibier que vous êtes. Courrez vous l’acheter, il vous tend les bras sur Ebay (et donc castLEvania hein…hum).

Le point de vue de César Ramos :
Trouvable. mais c'est comme si il y avait marqué FF dessus, il vaut des millions, et on tombe rapidement dans le ** RARE ** MiNt et autres BoXeD abusifs...