Best gadget ever avec les pois sauteurs du mexique.
Lost Vikings 2 (the)
Blizzard entertainment - 1997
Forget it ! par POYO

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Rhaaaaa, The lost vikings… je l’aime tant… Ce jeu fait partie de ceux qui ont bercé mon enfance, avec A link to the past et Secret of Mana. Et puis un jour, traînant comme à mon habitude sur le web, je tombe littéralement sur un magnifique lien hypertexte. The lost vikings 2. Putain, carrément. Je me jette donc sur la ROM (je suis jeune et pauvre), et lance fébrilement mon émulateur.





Dieu, tout est là dès l’écran titre. Comme le dit la voix digitalisé, « Forget it ! ». La musique est un remix de celle du premier, en version plus industrielle. Comme qui dirait, c’est une putain de joie ! Surtout qu’en plus de nos trois compères, on voit à leur côté un dragon et une autre bestiole à l’air bien bien badass ! Comme dirait notre ami Petemul, « il faudrait être mad, ou très con, ou les deux », pour ne pas flairer la pépite à des kilomètres comme le cochon truffier en période de récolte, ou comme Hébus quand il traque le cul de ta mère.


Non, tu crois ?



J’suis colère, et j’suis méchant !





Et du coup, quid de l’histoire ? Eh bien c’est très simple, regardez les captures, tout est là. Ce cher Tomator, mal remis de la branlée qu’il s’est pris dans le premier épisode, décide une fois de plus de faire son relou en transportant nos vikings dans un coin paumé de la galaxie. Jusque-là, rien de nouveau. C’était sans compter le génie des développeurs de chez Blizzard. Un sacré tour de force. Je m’explique.




Wall-jump !



Bien fait pour toi, concombror !


Déjà, c’est beau. Beau comme le premier épisode, mais un tantinet moins répétitif. Certes nous nous déplaçons toujours dans les mêmes décors, mais cette fois, l’architecture des niveaux change. Plus de niveau ouverts à l’horizon, nous aurons droit, dans 99% des cas à des niveaux plus fermés, constitués de dédales et d’échelle. Mais faisons fi de ce détail une seconde. Quid de la maniabilité ?

Je casse de suite mon faux suspense. Monstrueux. C’est beau comme une jungle vietnamienne en flammes au petit matin, comme un aller simple pour les Seychelles avec la femme de vos rêves, bref, beau comme le cul de ta mère quand elle s’offre à un inconnu. Alors on continue notre exploration. Nos trois amis répondent au doigt et à l’œil, et ils sont simples à contrôler une fois qu’on a pris le coup de gérer la brindille qu’ils ont dans le cul. Et là, tout d’un coup, premier changement.


Scorch, votre nouvel ami.



Sans déconner, quand je lis ça, je considère que les mecs qui ont écrit sont des dieux.




Etape un…



Etape deux !


Putain, des cyborgs ! Nos trois héros sont des cyborgs ! Et qui dit cyborgs dit capacités supplémentaires ! Ainsi Erik est doté d’un casque lui permettant de respirer sous l’eau (oui, on peut nager, joie) et d’une paire de godasses à réaction. Baleog a troqué son arc contre un bras bionique lui permettant de se balancer à des attaches prévues à cet effet, et a gagné un sabre laser. Olaf quant à lui possède un casque qui lui permet de se transformer en nain, et lui permettra de passer dans des endroits bas de plafond. On notera aussi que ce dernier a du se farcir un énorme cassoulet la veille, vu que ses gaz lui permettront de se donner un petit coup de boost quand il planera avec son bouclier. Classe, je vous dis. Et ce n’est pas fini ! À notre trio s’ajoutent Fang, (un loup garou combinant Baleog et Erik : saut, attaque au corps à corps et wall-jumps en perspective) et Scorch, (un dragon, combinaison d’Olaf et Baleog : Saut, attaque à distance, plus capacité de planer). Monstrueux, je vous dis !


Qui prend un grog ?



La chatte à ta grand-mère sale bâtard !






Alors mis à part ça, qu’est-ce qui change ? Eh bien désormais il ne suffit plus de se rendre à la sortie, vu qu’il vous faudra collecter dans chaque niveau trois objets qui vous permettront de passer au niveau suivant. Encore que, la collecte de ces objets sera presque toujours accessoire, vu qu’ils se trouvent sur votre chemin. Autre nouveauté, les ennemis droppent des objets. De la bouffe pour vous refaire une santé, et parfois un des trois objets susmentionnés. Faites le ménage autant que possible pour être certain de ne rien rater.
Pour ce qui est de la progression dans les niveaux, vous serez toujours trois par niveau, mais la composition d’équipe sera rarement la même. Mention spéciale aux niveaux où l’on peut contrôler Scorch ET Fang. Ça saute, vole et larde de partout. Joie intense. Globalement, le jeu est plutôt simple si l’on sait connecter deux neurones une fois de temps en temps, même si certains passages posent un petit problème. Oui, quand on a joué au premier, on perd de vue les nouvelles capacités de nos trois vikings dans cet opus. Personnellement, je suis resté bloqué dix minutes avant de me rappeler que « Ah oui, maintenant, je peux faire ça avec Olaf, en fait ».


Meurs, Ridley Scott !



Ici je vois une réference à Star wars…




Musicalement, c’est de la balle. Non pas que les musiques soient inoubliables, mais elles collent parfaitement à l’univers techno anachroniquo humoristique de cet opus. Et grâce à elles, la sauce prend. Elle prend même parfaitement. Couplé à l’humour omniprésent du jeu (mon dieu, mais lisez les lignes de dialogue en début et fin de niveau), la reprise de cette superbe idée de l‘épisode précédent (celle de nous envoyer trois lignes de dialogue au bout de x morts dans le même tableau), et à ces trouzemille références tout partout… géant, tout simplement.
Alors vous ne vous ennuierez pas dans la trentaine de niveaux que vous aurez à parcourir avant de voir la fin de ce jeu. Pas une seule seconde. Parce qu’à chaque instant, vous aurez à affronter de nouvelles situations. Et ce jeu soulèvera en vous une foultitude de nouvelles questions. Parmi celles-ci :
« Comment différencier une aile de chauve-souris à fruits d’une aile de chauve-souris vampire ? »
« Mais qui est vraiment Tomator ? »
« Olaf a-t-il essayé le régime Dukan ? »
« Comment ai-je pu passer à côté de ce jeu pendant si longtemps ? »


Eh ouais, je suis un guedin moi !



Vision d’avenir…




En bref, cet épisode est un régal pour les mirettes, les esgourdes, les zygomatiques et le cerveau. Et en plus, c’est un jeu monstrueusement bon. Mangez-en, c’est bon. Et finissez votre assiette.
Le point de vue de César Ramos :
La version PAL est la plus rare sur le marché. Et qui dit rareté dit prix prohibitif. Sans compter qu’avec Blizzard écrit dessus…