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Parodius : Non sense Fantasy
Konami - 1990
Mais mais... cela n'a aucun sens ! par POYO

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
En ce jour, j'étais perdu. Je n'avais plus accès à la sainte connaissance de Lycos, et ce monde que je connaissais si vasteet animé s'était soudain réduit à la taille minuscule de 9m². L'air ne sentait plus la liberté mais la clope froide, et les fringues sales avaient remplacé les vastes plaines. Bref, je n'avais plus internet. Puis, dans un moment d'égarement, j'ai ouvert mon fidèle émulateur SNES, et j'ai parcouru les roms (non, pas ceux avec les caravanes). Parodius.smc. Ah, un shmup. Cool.



Je lance donc la bête dans la minute. Oh, un mode deux joueurs ! On verra plus tard. Une vague tour dans les options me montre qu'il y a 8 niveaux de difficulté. On va se mettre niveau 8, istoire de faire croire à mon lectorat, si il existe, que je ne suis pas Princess Sarah, et que non, je ne me ferai pas emmerder par des... Qu'est-ce que c'est au juste le bestiau sur l'écran titre ?



Choix du vaisseau. Tiens, ça semble être assez complet comme panel de tirs. On retrouve Vic Viper de Gradius (oui, Parodius est un peu le petit frère consanguin de Gradius), un poulpe, un truc non identifié nommé Twinbee et un Pingouin. Un PUTAIN de PINGOUIN, bordel ! (merde à la censure fasciste). Mon rêve a toujours été de diriger un pingouin dans un jeu vidéo. Joie ! Extase ! Orgasme !



Aïe. Y'a du niveau en face. C'est plein de boulettes. J'ai vite fait de griller un continue (continues qui ont le bon goût d'être illimités. Bref, on va descendre de 4 ou 5 degrés de difficulté. Et on va plutôt prendre Vic Viper. Comme dans tout Gradius, le système d'upgrade du vaisseau est suffisamment clair pour qu'on s'y retrouve facilement. Mais qui dit clair ne veut absolument pas dire absence de stratégie. Les upgrades sont, dans l'ordre : Vitesse, missile, tir de base, tir spécial, option, le magique « ?! » et le bouclier. À noter que les vaisseau choisi n'aura pas les mêmes caractéristiques au niveau des tirs, bombes et options. À réserver à votre style de jeu.



Alors certes, ça ne sauvra pas le petit Gregory, mais c'est déjà ça. Du coup, on explose, trucide, tire partout, on ramasse des points d'upgrade (qu'on met d'office dans la catégorie vitesse parce qu'on se traîne méchamment la bite à la vitesse de base). Tiens, une cloche... Marrant, je peux tirer dessus et elle change de couleur de temps en temps. J'ai mis un moment à comprendre comment elle fonctionnait. Réponse : Le jaune rapporte des points, vert, c'est une invincibilité (et vous gonflez, par la même occasion), bleu c'est la bombe, rouge c'est une barrière empêchant les tirs ennemis, et le gris (définitivement mon préféré) vous donne un tir porte-voix qui débitera des phrases aussi improbables que « E=MC2 » « TRAFFIC JAM !!! » et autres « NO PARKING HERE ?! ».



Au final, on explose le Nyan Cat (car OUI, pour moi, le bateau chat, c'est le Nyan Cat !). Puis vient le niveau 2. Et pour un peu, on se croirait dans la Carnival Zone. D'ailleurs, ce niveau est assez déroutant pour le néophyte, car certaines parties se répètent sur la hauteur. Vous pouvez monter et descendre à l'infini, mais vous n'avez qu'un nombre limité d'éléments. Essayez, vous verrez.



Quand d'un coup, comme ça, Ça arrive comme une envie de chier. Et quand je dis Ça, c'est une danseuse de cabaret géante, écartant libidineusement les jambes. Ouais. Cash. Mon cerveau se déconnecte de la réalité pour de bon.

On enchaînera ainsi sur une douzaine de niveaux lors desquels on attaquera pêle-mêle le vaisseau Captain Kebab (mon dieu, ce fou rire que j'ai eu, j'en ai perdu un continue) sur fond sonore de L'Arlesienne (Suite No 2, Farandole), une armée de bouches sur fond de French Cancan, et quelques parapluies sur un Hall of the Mountain King remanié pour coller à l'ambiance du niveau (jouez, vous verrez). Question décors, c'est assez inégal au final. Autant certains niveaux sont sympas sans plus, autant d'autres sont juste magnifiques en terme de qualité des sprites et d'ambiance graphique). Mes préférés restent le niveau des douches et le cimetière des pingouins, tellement délirants...



Question bande son, comme dit précédemment, les musiques sont rythmées, collent à l'action, à l'ambiance décalée du jeu, et surtout font sourire. On se surprendra à chantonner les thèmes, et, pour les plus atteints, le nom des upgrades que vous activez (« speeeeed up ! ») tellement le jeu a cette cohérence dans la disparité.



D'ailleurs, mythe, le jeu se permet, outre les multiples références à Gradius, de remettre une couche en reprenant des idées chez la concurrence (oui, la séquence de l'attaque du Captain Kebab est calqué sur un des R-type). Ceci dit, on joue à un fils spirituel de Gradius, et on le sent lors de la séquence finale, qui vous rappellera sûrement quelque chose...

Je vous parlais au début d'un mode deux joueurs. Celui-ci se révèle complètement anecdotique car il s'agit simplement d'un mode en alternance joueur 1 / joueur 2.
Le point de vue de César Ramos :
Cher, mais quant on aime on ne compte pas.