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Mario Clash
Nintendo - 1995
C'est ta mère qui clash par EcstazY

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Mario Clash. Je crois que dès le titre tout est dit. Ça pue la défaite, le clash. De toute façon vous le savez surement ami internaute, tout ce qui touche au Virtual Boy est à majorité future flamme. Si ce n’est pas un jeu de merde, c’en sera un autre. Et si ça ne suffit pas, votre œil finira au bucher, parce que c’est jeune, sympa, et décontracté. Mais là… Là on va droit dans le mur autant vous prévenir tout de suite.



Mario Clash c’est comme n’importe quel jeu Mario un jeu Nintendo. Généralement c’est chouette les jeux Nintendo, c’est coloré, c’est synonyme de couleurs, de gaieté, de joie de vivre, de petites culottes qui volent, mais là non. (Notez tout de même l’effet stylistique de ma dernière phrase. Le phénomène Nintendo monte, monte, et paf c’est le drame, le vieux soufflé qui se dégonfle. J’aime assez). Ici, nous allons avoir affaire à un échec. Ce sont des choses qui arrivent finalement, c’est commun. Oui, mais pas chez Nintendo.



Mario Clash est l’adaptation Virtual Boy de Mario Bros, le jeu d’arcade. Mais si souvenez-vous, ce jeu d’un autre âge ou l’on se balade de tuyau en tuyau pour tuer des méchants, avec le POW et tout et tout. Et bien là c’est dans l’idée le même. Mais en raté. Oui, je sais, ça fait trois fois que je le dis, mais je préfère être franc, et ne pas maintenir pendant 107 ans des tergiversations douteuses d’une critique mauvaises sur un jeu de merde. On va donc encore une fois, 20 ans quasiment après l’original, s’enfiler des tuyaux. Il va de soi que je demande expressément à ceux qui ont vu dans cette phrase sibylline un contre sens graveleux de quitter cette page. Non, je choisis encore qui me lit, merde, je ne veux pas de monstres.



Le but du jeu est donc très simple. Se déplacer dans un environnement, disposant de tuyaux pour accéder aux différents endroits. On y attaque les tortues, en leur sautant classiquement dessus, et en les balançant ensuite sur les vilains ennemis à piques. Une fois le niveau vide de monstres, on enchaîne.



Avouez que là, vous avez baillé. Allez, pas de ça entre nous, ça fait quand même un bout de temps que l’on se côtoie, j’en ai vu d’autres. Oui, le but du jeu est d’un autre âge. Et ce qui convient sur une borne des années 80 ne sied pas obligatoirement à un Virtual Boy, prouesse mirifique de la technologie opticienne. Non, qu’on se le dise. Donc déjà le principe est moisi dès la racine.



Mais bon, on a vu des jeux à principe de merde devenir très chouette grâce au détail qui va bien. Non, je plaisante, ça n’existe pas, mais j’ai tenté de faire une transition qui donne envie de poursuivre pour voir. Pas de bol là encore, c’est l’hallali. La réalisation technique est nulle, ce qui ne va pas aider à apprécier le fait que c’est déjà une daube. Graphiquement, on va enchaîner 99 niveaux, quasiment tous identiques. C’est déjà c’est à la limite du supportable.



Vous êtes déjà en train de pleurer sang et larmes sur votre Virtual boy, et c’est à peine si visuellement vous remarquez une progression. Inconcevable. Mais il n’y a pas que ça. Musicalement, c’est le niveau 0, le sous sol / paiement du parking de la machine. Koji Kondo était malheureusement à une cure thermale cette semaine là, et c’est un stagiaire aphone, sourd, et ne maniant pas le development kit qui a du s’en charger. Le pauvre est mort dans d’atroces souffrances, une corde autour du cou, un tuyau de gaz dans la bouche, crible d’une vingtaine de balle de M16, le tout assorti gaiement d’une manette Virtual Boy dans l’anus. La police penchait sur la thèse du suicide fétichiste irrésoluble.



Bon, on résume pour ceux qui rattrapent le train de la vérité en marche : on a un jeu de merde, avec des graphismes pour aveugle et des musiques de sourd. Oui, nous en présence d’un jeu d’Handicap International. Je plaisante, vous savez bien que je ne le pense pas. Mais il y a encore pire. Je sais, si je transformais mon decrescendo en crescendo je pourrais vendre des pinces-qui-coupent-même-l’acier au concours Lépine. Il y a donc encore pire : le gameplay.



Alors dans un jeu c’est vrai qu’on peut faire sans gameplay. Je plaisante. Là Mario va sauter comme un golem, lourd de 2000 ans de problèmes sur les épaules. Ses sauts sont lents, approximatifs, déviants. Les ennemis se feront une joie de lui botter son petit derrière de raviole pour lui faire regretter de ne pas avoir numéroté ses abattis. Le tout est lent, moche, imprécis et non fluide. Voir Mario se balader sur sa corde, c’est pathétique. On est plus proche du Game & Watch visuellement que d’autre chose. Mario fait un petit « je suis à gauche de la corde, hop là, je suis à droite ahaha je suis facétieux je suis tombé ».



Mais je suis un fou. Je vous le rappelle car je vois encore des femmes qui ne me connaissent pas, je peux avaler une conserve de cassoulet sans la réchauffer. Et sans vomir en plus. Non, je vous le dis, je suis un guedin comme disent les jeunes. Ou certains abrutis plus vieux. Et donc j’ai fait fi de tout ça. J’ai joué à Mario Clash pendant des heures.



Au final on se tapera une difficulté de malade. Bah oui, faites sauter un golem sur des carapaces pour les lancer sur des ennemis, c’est très pénible. Mais en plus c’est sans intérêt. On se fait tellement braire dans ce jeu qu’à chaque fois qu’on l’éteint on s’étonne d’y avoir passé dans de temps. Oui, 2 minutes passent très rapidement…



Ce jeu vous l’aurez compris est une merveille de réussite. Décors et musiques nuls, gameplay stupide et rouillé pour jeu arthritique, c’est encore une fois une merveille. Non, c’est une blague, ce jeu est une merde, évitez-le sous toutes ses formes, la vie est trop courte.

Le point de vue de César Ramos :
Un gros classique du Virtual Boy de chez Nintendo, donc très courant, et pas cher.