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Les scénarios cultes de la NES

Quand l'inspiration vient à manquer par Racletteman
Ah, la Nes ! Grâce à cette petite merveille, nous avons vécu des centaines d'heures de jeu, des milliers de mercredi après-midi Prince de Lu/Tang/fraises Tagada, tant de défis, d'aventures, de grincement de dents, de larmes, de sueurs et de sang... Mais vous êtes désormais un adulte responsable et intelligent, vous savez désormais payer des impôts, enfiler une capote si vous êtes un homme, mettre du rouge à lèvres si vous êtes une femme, ou inversement. Désormais, donc, avec le recul de l'âge et la conscience de l'absurdité de ce monde cruel, vous pouvez ouvrir les yeux sur une vérité qui va révolutionner votre vie. Le Père Noël n'existe pas... Non, j'déconne, il existe. La vérité qui va bouleverser votre vie c'est que la Nes, compagnon de route d'heures de déconne, présente parfois des scénarios à la limite du ridicule. Des scénarios que même les producteurs de nanars refuseraient, qui tiennent sur des demis-tickets de métro, qui fleurent bon l'ultime raccord, à 5h du matin dans les bureaux de Nintendo, quand le stagiaire de passage se rend compte horrifié que les développeurs ont oublié d'écrire le scénario du jeu qu'il doit envoyer à la prod dans 2h...



Kung-Fu - Sylvia s'est encore foutue dans la merde

A chaque fois que je vois cette image, je ne peux que penser au pauvre programmeur en manque d'originalité, qui après avoir passé 2 semaines de coups de bourre sur le projet de Kung Fu a du trouver le texte à la dernière minute. Le jeu est franchement classique (voir la critique correspondante, on est quand même vachement à la page sur NesPas) c'est un fait mais ce scénario est quand même limite. Je n'ai pas encore trouvé d'explication plausible pour un tel manque de contexte : les programmeurs n'avaient pas inséré l'écriture d'un scénario dans le cahier des charges, ils avaient passé un mois à ne regarder que des films de Jean-Claude Van Damme, l'un d'entre eux venait de se faire larguer par une scénariste... Le mystère reste entier, mais entre Monsieur X, l'histoire incrustée aux niveaux 3 et 5, la pauvreté du rendu et la distance qui les sépare, on a beau aimer les pixels et être très compréhensif, la mayonnaise ne prend pas. C'est naze, point. On ne peut que se consoler en tatanant du méchant à coup de mawashigeri (non, je ne sais pas comment ça s'écrit, mais je vous emmerde, le japonais s'écrit en kanji, d'abord !) parce que le jeu vaut le détour, en passant outre l'histoire, bien entendu.



Target : Renegade - Tatanne Monsieur Gros

Avez-vous besoin d'explications pour apprécier toute la saveur de cette capture ? Je crois que oui, sinon je ne me fendrais pas d'un paragraphe entier, bande de petits chenapans. Pour commencer, une petite traduction pour les rigolos qui étaient plus occupés à mater le décolleté de leur voisine qu'à écouter les cours d'anglais... Et je sais qu'il y en a. Surtout toi, là, au fond. L'histoire de ce jeu est donc que Mr Big (soit en français "Monsieur Gros", ce qui, tout de suite, fait un peu moins peur) a kidnappé votre frère. Il faut le délivrer. Mr Big va en prendre pour son matricule. Hem... Et voilà, c'est... c'est tout. Pour être honnête, entre nous, si vous avez un frère, est-ce que le prétexte de son enlèvement n'est pas suffisant en soi pour aller se foutre sur la gueule ? Non ? Oui, moi non plus, mais bon, l'image montre bien que vous n'êtes pas du genre à poser des questions avant de taper, ni à disserter sur l'absurdité de notre séjour terrestre, mais plutôt à éclater des gueules. La cerise pourrie sur le gâteau brûlé de ce scénario reste encore le "Ready to rumble". To rumble en anglais signifie gronder, dans le sens "le tonnerre gronde". Cette expression toute bête en soi, résume parfaitement la colère qui vous a envahit, donne un aspect divin à la puissance de votre vengeance, que vous allez assouvir tel le bras armé de la Justice (enfin armé, vous êtes mains nues, mais valez plus qu'un bataillon du SWAT sur-armé). Bref, le décalage est complet. La boucle est bouclée, le scénario est mis en place, appuie sur A.



Bugs Bunny Birthday Blowout - Rancœur au pays des Looney Tunes

Ah, les Looney Tunes... Tout le monde se souvient de ces sympathiques petits animaux animés, fruits des esprits féconds de la Warner. On a tous en tête les noms de Bugs Bunny, Daffy Duck, Grosminet, Beep-Beep et Coyote... Seulement, dans ce monde parfait ou Coyote ne rattrape jamais Beep-Beep, tout n'est pas rose. Oh non. Comme dans tout monde civilisé, la rancœur, la jalousie et parfois même la haine envahissent le cœur. C'est le cas ici, Bugs a un fan-club qui lui fête son anniversaire, et tous les Looney Tunes ne sont pas invités... Il faut voir Coyote serrer un poing rageur pour comprendre toute la profondeur de cette frustration des seconds rôles, abandonnés aux places subalternes et vexatoires, et entre'apercevoir la puissance de la vengeance froide, fruit de l'impuissance et de la soumission. Finis la déconne et l'humour bon teint, maintenant ça va chier sévère. J'en frissonne.



Blaster Master - Et vive le nucléaire !

Je pense que c'est le pire de la série...

Vous êtes un gamin américain lambda de 14 ans. Vous n'êtes pas gros mais ne crachez pas sur un burger de temps en temps entre copains, après un match de cet ersatz de rugby qu'on appelle le football américain. Vous aimez votre grenouille dans son bocal, qui a la gentillesse de ne pas trop faire chier quand vous invitez Amy boire une orangeade à la maison. Mais un jour, cette conne (la grenouille, hein pas Amy), cette conne voit ses instincts de bête sauvage reprendre le dessus.

N'oublions pas mes petits amis que tout animal est une bête sauvage, prête à vous sauter à la gorge. Un chat est un tigre en puissance, et un chien, un loup. Une grenouille, bon, ça reste une grenouille, ok, c'est pas très dangereux, il faut bien le dire. Mais revenons à notre histoire... Le sympahique amphibien reprend sa liberté et prend la fuite. Elle passe ensuite par votre porte d'entrée, marquant par là l'influence de la civilisation sur son cerveau de bête. Pas de chance, Mum a laissé la porte ouverte en rentrant des courses. Parcourant le jardin elle tombe sur une caisse que Dad a laissé malencontreusement trainer dans le jardin. Celle pour la centrale nucléaire personnelle que vous construisez le dimanche dans le garage. Par un miracle comme seule la chimie nous en réserve dans ce monde bordé d'un carcan de règles strictes, elle devient 6 fois plus grosse. Peter Parker est devenu Spider Man, votre grenouille devient énorme. Cela montre bien que le nucléaire est notre avenir, même si les effets en sont un peu aléatoires.

Mais l'histoire ne s'arrête pas là, une fois devenue monstrueuse (imaginez un oeil de grenouille gros comme un cerveau humain), votre grenouille disparaît dans une faille, ce qui peut laisser penser que l'action se déroule en Californie en 2012. La faille de San Andreas sert habilement le scénario, vous ne trouvez pas ? Ensuite, animé par l'amour de votre animal (ce qui m'échappe un peu, face à une grenouille de 4 mètres de long, j'aurai plutôt tendance à décaniller aussi vite que ma terrible chiasse me le permettrait), le gamin se précipite dans la faille, tombe comme une fleur après une chute qui semble interminable, certainement aussi profonde que l'est notre étonnement face à ce scénario alambiqué. Au fond du trou l'attendent tranquillement un tank futuriste, clé sur le contact, encore tout cliquetant de ses pistons, et une combinaison à sa taille. Ceci prouve bien que le monde est bien fait. Tous les éléments sont réunis pour qu'il se lance à la poursuite de son monstre. Ca tombe bien me direz-vous. Je reste sceptique.



Megaman 6 - Monsieur X ! Encore lui !

Si vous ne reconnaissez pas ce sympathique petit bonhomme bleu, c'est que vous êtes tombé sur NesPas par hasard. Ou alors vous êtes en mission d'infiltration pour la CIA et vous n'avez pas bien lu le dossier... La série des Megaman (reportez-vous au dossier correspondant, on fait les choses bien ici) a marqué les coeurs des oldies à jamais.

Dans Megaman 6 on peut voir cette image qui résume le scénario qui nous intéresse. Mr X prend le contrôle d'une armée de robots pour envhair le Monde. Jusque là, rien de particulièrement dérangeant, le monde du jeu vidéo est plein de super méchants qui ont ce genre d'ambitions. Passons rapidement sur le X de Monsieur X, qui pourrait prêter à confusion sur le probable abandon dont il a fait l'objet à la naissance (d'où son caractère de méchant je suppose). C'est surtout l'intensité du dialogue qui fait prendre conscience de l'impuissance de Mégaman. Il est là, les poings serrés d'apprendre le plan machiavélique de son ennemi, et, étouffé par la haine et l'incompréhension, il ne peut que bredouiller difficilement ce mot : "Pourquoi ?"

Heureusement qu'il pose la question qui nous interpelle tous, et qui nous a toujours interpellé face à ce genre de méchants : pourquoi veux-tu dominer le monde ? On est pas bien, là, à la fraîche ? Et on cherche un réponse : tu veux planter des milliards de plants tomates sur toute la surface de la terre parce que tu adore ça ? Ou tu veux refouler ton complexe d'Œdipe en montrant au monde que non, tu n'es plus ce petit enfant pleurnicheur et morveux parce que Papa t'a traité de tapette quand tu t'es cassé la jambe ? On est proche du "Pourquoi est-il aussi méchant". Et vous répondrez : "Parce que !"



Bad dudes - Ok Ed, tu me la refais, mais en moins crispé

Pour ce scénario, un petit récapitulatif s'impose. Dans les années 80, nous sommes en pleine Guerre Froide. Les Etats-Unis et l'URSS se livrent à une guerre larvée depuis près de 40 ans, et qui vit ses dernières heures. L'Amérique de Reagan joue un peu avec des programmes étranges et rigolo comme "Star Wars" (vérifiez si vous ne me croyez pas !) et impose progressivement sa culture de sueur et de patriotisme à la Rambo. D'un autre côté, on assiste à la multipolarisation des puissances. Je m'explique : certains pays, pas concernés plus que ça par la Guerre Froide, commencent à montrer qu'ils existent, comme par exemple le Japon.

Après ce petit résumé historique de bon aloi, prenez ces différents éléments, mélangez bien, et pondez-en un scénario. Vous avez 2h. Deux heures, c'est beaucoup de temps pour écrire celui-là, je pense que les créateurs du jeu ont fait ça en 10 minutes. Je résume : le Président américain a été enlevé par des ninjas, sauvez-le... "Ok, on est pas des rigolos qui hésitent, on est la crème de la crème des agents, mais là c'est un peu court, Ed..." (Oui, le monsieur qui vous fait ce rapide briefing s'apelle Ed). Votre regard chargé d'incompréhension se pose sur ses décorations, sur sa veste de cuir, sur ses Raybans Aviateur a effet miroir que vous trouvez classes (vous avez les mêmes), mais là c'est un peu fort : des ninjas ? Le Président des Etats-Unis ? Et là, Eddy en rajoute une petite couche : "Are you a bad enough dude to rescue the President ?". Ce qu'on pourrait traduire par "Est-ce que vous êtes assez couillu pour sauver le Président ?" la vulgarité en moins... La touche "USA rules the world"... Par contre, si t'es pas assez couillu, éteins ta console et retourne jouer à Kickle Cubicle, tapette.



Kabuki : Quantum Fighter - Danse pour moi, O'Conner

Le kabuki est une forme traditionelle du théatre japonais où les acteurs sont maquillés d'une manière particulière et dont l'origine étymolologique nous renseigne sur ses caractéristiques : chant (歌, ka), danse (舞, bu) et habileté technique (伎, ki). Merci wikipédia. Les connaissances de certains contributeurs m'étonneront toujours... Bref, dans ce jeu exceptionnel qu'est Kabuki : Quantum Fighter, vous êtes Scott O'Conner, un mec choisi parmi la crème de la crème, l'élite taillé pour la sueur et le sang, capable de démonter un contre-torpilleur avec un couteau suisse en moins de 7min 23. Un de ces mecs que l'on doit abattre, passé 30 ans, parce qu'il est capable de raser Los Angeles parce qu'on a pris la dernière baguette devant lui à la boulangerie, et qui peut survivre dans la jungle en fabricant un bazooka pour chasser le singe... Et comme la valeur n'attend pas le nombre des années, vous êtes un jeune colonel de tout juste 25 ans. Les collègues de Scott se foutent bien de sa gueule au bureau, parce que quand on lui a fait sa carte d'accès lors de son admission, le photomaton du hall était en réparation, et il n'avait sur lui que sa photo de première communion. Ajoutez à cela qu'il est maquillé et vous comprendrez pourquoi il est la risée de tout le service...



Skate or Die - Laissez-moi rider

Skate or Die est un instantané des années 90, à l'époque où tout était en formes géométriques et en couleurs flashy du genre orange vif ou vert pomme, comme dans le Prince de Bel-Air. Le skate régnait en maître dans les rues, dans un délire de liberté, un peu comme les hippies en leur temps, mais en plus mobile. Les générations ne se comprenaient déjà pas des masses, un peu comme maintenant.

A la décharge des créateurs de ce jeu, il faut reconnaître qu'écrire un scénario pour un jeu de skate alors que les valeurs de ce sport sont, un peu comme celle du surf, la liberté, l'envie, le bon ride, quoi, tu vois, mec, ça peut s'avérer compliqué. Mais bon, ils se sont quand même fendus d'un scénario, ce qui est tout à leur honneur. En plus de nous faire écraser un caniche, ce que l'on a tous rêver de faire un jour, le scénario nous entraîne dans l'horreur d'un arrêté municipal qui interdit le skate en ville. Terrible interdiction. Mais comme Avril Lavigne dans le clip de "Skater Boy", on s'en fout de l'interdiction, on est un jeune rebelle qui veut juste rider librement en hurlant "Liberté !". C'est ça ou la mort, tout simplement, parce que comme le disait déjà Pancho Vila, "Mieux vaut mourir en ridant que vivre en marchant". Bravo Pancho.



Castlevania 3 - Dracula's Curse - Dracula en a une toute petite

Tout bon Oldies se doit de toucher au moins une fois, non pas les seins de sa voisine, mais cet opus de Castlevania. Le jeu est top, si l'on ne prête pas attention aux approximations d'anglais dont sont capables certains développeurs japonais. Je rappelle pour mémoire le désormais célèbre "All your bases are belong to us" qui a rejoint le Panthéon de la mauvaise traduction, pour enchaîner sur cette version improbable de l'histoire de Dracula, résumée en deux lignes.

Dracula, c'est un mec, en Europe, au XVème siècle, qui pratique la sorcellerie pour répandre le mal sur le monde. On se rapelle le méchant Mr X de Mégaman qui a, à peu de choses près, les mêmes terribles ambitions, et l'on songe à l'auteur de Dracula, le vrai, l'original : Bram Stoker. Actuellement et depuis la sortie du jeu, il se retourne dans sa tombe tellement vite qu'on lui a posé une dynamo, et qu'il éclaire la ville de Londres à lui tout seul (alors qu'il est irlandais, quelle ironie). Fatigué de tous ces méchants qui veulent conquérir le monde, ou le remplir avec des trucs pas nets, vous reprenez votre combat, toujours sans comprendre la raison de tant de haine. Allez, saisis ton fouet, et c'est parti.



Kid Niki - Insoutenable drame japonais

Attention, âmes sensibles s'abstenir. Dans Kid Niki, le scénario tirerait des larmes à Marcel Bison... L'action toute en pudeur et en légèreté se déroule derrière le mur en papier de riz d'une école de ninjas (que croyez-vous, comme tout métier, ça s'apprend). Heureusement que ce n'est pas une maison de retraite parce qu'on se serait bien fait chier. On distingue la silhouette d'un petit garçon (selon la position de ses jambes, on voit qu'il en a dans le slip), et d'un oiseau.

Celui-ci volète gaiement. Peut-être a-t-on ouvert la volière, peut-être s'est-il égaré ou bien le poulet n'était pas assez cuit. Personne ne le sait. Soudain, tel le doigt implacable du Destin, une flèche fend l'air pour se ficher dans le corps de la pauvre bête, qui s'écroule, certainement morte sur le coup. Pendant une seconde, qui prend pour le spectateur un goût amer d'éternité, impuissant que nous sommes, démunis que nous nous sentons face au drame de cette terrible scène, le garçon se penche sur le corps sans vie de l'oiseau. Il se jette alors à travers le mur (ça nous amène à penser que les japonais n'y connaissent rien en isolation, et que l'on doit se peler les miches là-bas), et lance au Ciel injuste une terrible imprécation : "On va t'aider !" Cette fois, nous sommes perplexes face à l'absurdité de cette phrase, certainement lancée sous le coup de l'émotion. Est-ce que l'oiseau était son ami ? Mystère. Quel but hyper motivant... Mais reconnaissez que ce scénario fait passer le Tombeau des Lucioles, Gen d'Hiroshima et Requiem for a Dream pour des sketchs de Benny Hill.



Kick Master - Salauds de squelettes

Kick Master mérite le détour. Soyons honnête, ce jeu a été retenu pour ses approximations d'anglais par le jury de professionnels qui s'occupe de sélectionner les jeux pour les dossiers sur NesPas (vous pensiez que ça se faisait comme ça, au pied levé, comme vous êtes naïfs). Il faut dire qu'il y en a des magnifiques.

Première capture : nous sommes au coeur de l'aventure, prêt à se lancer sur un des squelettes qui ont agressé le roi. Déjà, on esquisse un sourire contenu, respectueux du travail des développeurs. Mais quand on apprend que les squelettes sont moussus, on rit franchement, surtout quand on sait que "scummy" est aussi une insulte en anglais. Ca donnerait "Voilà un de ces salauds de squelettes qui ont attaqué le roi". Tout de suite, ça prend plus d'ampleur. Comme quoi on peut avoir une abondante chevelure rousse bien brushingée, et insulter ses ennemis de manière vulgaire.



Kick Master - Une capacité hors du commun

Pour cette deuxième capture, on est au coeur de la bataille. Votre frère, en armure, se traîne lamentablement par terre, certainement du fait d'une vilaine blessure à l'aorte. La pudeur qui est caractérisée dans cette scène, par la vision des têtes uniquement, donne une touche de drame bien venue. Un peu comme dans les films, quand le vieux roi meurt sur le champ de bataille après un combat épique que même lui n'attendait plus, collé par ses escarres à son trône de bois brut. Là, tout le sel réside dans le renoncement de votre frère : les armes ne marchent pas contre cette armée de mort-vivants, tout réside donc sur vous et sur vos capacité spéciales...

Tension dramatique. En quoi vous, le roux, pouvez-vous apporter quoi que ce soit dans cette bataille, alors que vous êtes depuis votre enfance cantonné aux quolibets des garçons d'écurie, à cause de votre couleur de cheveux ? C'était sans compter votre extraordinaire capacité à donner des coups de pieds. Oui, comme Jean-Claude Van Damme fait du Kick-Boxing, vous avez des "great kicking skills". Allez donc foutre des coups de pieds circulaires à cette armée, vous kickez comme personne...



Kick Master - La puissance des boules potelées

En plus de sa super capacité à donner des coups de pieds, notre roux personnage obtient des armes au fur et à mesure. Sur cette capture, l'oeil avisé pourrait éventuellement reconnaître la pose de Mark Hamil sur l'affiche de l'épisode IV. Là, notre héros présente ses boules. Il a obtenu la capacité de lancer des boules, ce qui peut s'avérer très pratique contre les squelettes sus-mentionnés, qui foutent le boxon dans le royaume. Seulement ce sont des boules d'un genre un peu particulier : "bouncing" signifie rebondi, dodu ou bien potelé. On est amusé d'imaginer l'invocation de cette arme d'un genre nouveau traduite en français : "A moi la puissance des boules rebondies !" ou encore "J'invoque mes boules potelées!". Ca n'a pas de sens. On peut même aller plus loin en partant du principe que "to bounce" veut dire "rebondir", et que les traducteurs, apparemment peu inspirés, ont voulu traduire du japonais le concept de la balle rebondissante. Ca aussi c'est ridicule. Vous vous imaginez combattre une armée de morts-vivants avec des balles rebondissantes ? Non ? Moi si, mais ça me fait rire. Or je pense que ce n'est pas vraiment le but.




Ring King - Nous étions si jeunes...

Là, je vais interrompre la logorrhée dont je suis habituellement affligé pour le malheur de tous, pour laisser parler les images. Contexte : après un match de boxe, vous reprenez des forces... Merci Nintendo.