Le site qui met du chocolat dans des marmottes en papier alu.
Pornic I - Super [PORNesPas?]

Une décennie de légende. par POYO
Il était une fois un petit site internet sans prétention qui vit le jour grâce à la passion d'un homme, Ecstazy, dont la verve (et la descente d'alcool) n'a rien à envier à Serge Gainsbourg. Ce petit site avait pour patronyme [NES Pas ?], et n'était pas comme les autres. Pensez-vous, des tests de jeux rétros, faits par des amateurs, ça ne tiendra jamais.

Que nenni, tas d'incultes.

Parce que chez [NES Pas?], on a su tenir 10 ans. 10 ans de Retrogaming, de Bière et de Pastis. Au vu des trublions qui peuplent la communauté [NES Pas ?] , il était absolument inconcevable de rater cette occasion de se retrouver ensemble, autour d'un Virtual Boy et d'un verre d'alcool titrant au moins 30 degrés.

C'est ainsi que Nola s'est lancé dans le défi de l'impossible, trouver un lieu dans lequel réunir une bande de gueulards assoiffés, pour que l'honneur et la fertilité triomphe de l'entropie. Et quel lieu mes amis, un château près de Carcassonne, qui semblait tout prêt à subir nos caprices le temps d'un week-end. Nous n'en voudrons pas à Nola si cette espèce de ****** a du annuler la location car, je cite grossièrement : « J'ai mal à l'épaule et je me fais opérer ». Ce à quoi Petemul le sage ajouta, tout en montrant la lune : « C'est fou de voir qu'on annule à cause d'un petit bobo à l'épaule alors que le site a été codé avec un seul bras. ». Grâce te soit rendue.

Mais alors que tout semblait perdu, que nous nous laissions envahir par la tristesse, porté par le vague à l'âme, l'ami Prosnie se met à nous en proposer, des vagues.

La fontaine aux Bretons, Pornic. Prenez le temps de sourire bêtement tout en comprenant la force évocatrice de ce patelin proche de Nantes. Maintenant, tonton POYO va vous montrer ce qu'était vraiment PorNESPas.



PorNESPas, c'était : 140 litres de bière additionnés d'alcools divers, 24 grands enfants, 6 écrans, un retroprojecteur, un projecteur SUPER 8, un micro, pas mal de kits de lock-on et une raquette de badminton. Les images parleront d'elles-mêmes.

Pour l'aller, je faisais joyeusement partie de l'équipe violette, avec Grumly, Lynou, Kazend et Mitlamit.Un aller qui partait déjà en couille avant même de démarrer. En effet, la Grumlymobile a pris le parti d'amener une quantité d'affaires et de matos particulièrement conséquente, qui nous a plus ou moins empêché de partir à l'heure, le tetris s'étant révélé un peu plus long que prévu. La faute à mon kilo de taboulé, probablement. Cependant, il y a une justice, et nous partons en direction de la légende après une lutte acharnée. Et nous décidons de passer la mixtape que j'avais préparée en vue du trajet.

Il est nécessaire de préciser qu'à ce moment, nous étions beaux, nous étions chauds. Mitlamit et Kazend décidant de se renvoyer la balle sur du Booba, hurlant « MA BIIIIIIITE », et autres joyeusetés. Et d'un commun accord, nous décidons d'une pause.

Qu'à cela ne tienne, faisons comme ça.

Une fois arrivés (ma biiiiiiite), nous retrouvons donc l'ami Prosnie, chaud comme la braise mais balisant un peu de devoir gérer une colonie d'adultes un peu attardés pendant ce long week-end de trois jours. L'ami Pete est déjà présent, solide et serein, l'équipe sudiste composée de Wong, Mayo et Fungus, ainsi que l'équipe « PinkPunto », d'un seul membre, menée par un Ugluck au mieux de sa forme. On note aussi la présence d'un Bast et d'un Wonderpanzer.

Kazend déballe donc de petits badges disquettes à notre nom du plus bel effet. On dirait une réunion des petits oldies anonymes.



Prosnie nous mène à nos chambres, que l'on choisira face à la mer. Choix judicieux sur papier, qui nous laissera admirer la grisaille tout le week end au coucher et au lever. Mais trève d'idioties, il est peut-être temps de raconter ce séjour qui restera dans la mémoire collective du site. Car oui, je vous l'ai dit plus tôt, nous avions du MATOS, et BEAUCOUP de matos. J'ai notamment souvenir du vectrex de panzer, qui nous aura fait découvrir Starhawk, sur lequel nous nous sommes tirés la bourre ce premier soir. Jusqu'à ce qu'Ugluck arrive, et claque un 47 600 de l'absurde après quelques tours de chauffe. Ensuite, panzer nous amène vers ce qui va devenir une référence du séjour. Son projecteur Super 8, et son Teenage Sex : Sporty Spunkers. Trouvez la version française, et appréciez les « smaitch » érotiques, pour la légende. Au retour, Bast veut faire un Goldeneye sur le retroprojecteur. Et là, c'est le drame. Autant je n'ai rien de spécial contre la N64, autant il faut avouer que c'était assez gerbant, surtout quand Bast claque un petit 26-3 au score. Il fut particulièrement bon, mais je maintiens que la maniabilité de ce titre tutoie la médiocrité comme une vieille amie.

Mais il est déjà temps d'aller se coucher, pour reprendre des forces et affronter le terrible concours du lendemain.


« Face à la mer, je rève de grandir », chantait Calogero, accompagné par le troubadour Passi. Et pourtant, il me semblait futile de chercher à grandir alors que les dix ans de [NES Pas?] se déroulent 3 étages plus bas. J'ai donc décidé d'émerger une quinzaine de secondes avant que le commando Lynou et Mit n'essayent de me foutre de la flotte sur le râble (tchulés). Je descends donc, et quoi de mieux qu'un café avec une tartine de beurre confiture de fraises. N'ayant pas mangé de confiote depuis tellement d'années, je me sens dans l'ambiance. Donc, je décide de provoquer Mit à Garou, ce qui deviendra un putain de fil rouge de ce week-end pour moi. C'est après une cinquantaine de viols sur mon Freeman que je décide d'abdiquer. Mais soudain...

C'est l 'équipe Greg, Bros et Cosmic qui arrive. Le séjour se trouve d'un coup magique, et nous devenons, par l'aura des Bros, immortels, et bénéficions par cette même aura d'une résistance accrue aux effets de l'alcool. Moment parfait que choisissent l'équipe Belgico-Hollando-Nordiste (Pixel, Caelumor, Spoz et Silver) pour montrer le bout de leur nez.

Après un petit passage dans la désormais légendaire « Salle des algues », transformée pour le coup en salle de projection, on assiste à une séquence de vandalisme du tableau noir et du tableau blanc de la salle par des personnes que je ne *KEUF KEUF* Kazend *KEUF* citerai pas *KEUF* Fungus *KEUF KEUF*. Pauvres gamins.



L'alcool coule donc à flot, les bécanes tournent, et une fois le gang des Lyonnais (Kirby, Nola et Bazart) arrivés, Fungus emballé dans du film alimentaire (je plaide coupable, mais Wong était encore plus attaqué que moi, donc j'ai une excuse), et la choucroute servie (oui les mecs, la choucroute, même sous vide et congelée, ça se traite bien, et on ne met pas tout comme des SAUVAGES dans la casserolle), la soirée (et les convives) bien entamés, Prosnie prend le micro et lance la « veillée des dix ans », concours Ô combien pute qui opposera deux équipes, nommées équipe droite et équipe gauche, pour l'hygiène. Je ne casserai pas le suspens, mais je vous raconterai ce concours comme je sais si bien le faire, soit en éxagérant et en déformant les propos subtilement afin de bien faire comprendre que de bout en bout nous fûmes parfaits, NOUS, EQUIPE DE DROITE.

Le concours se déroule sur deux jours, ou plutôt deux soirs, le premier étant consacré aux épreuves théoriques, de connaissances sur le site, le second étant un concours pad en mains.



Et autant vous dire que cette première soirée sera jalonnée de mauvaise foi et de prises de positions absurdes. Je m'excuse aussi d'avance pour les nombreux trous de mémoires dont fera preuve mon cerveau malade.

La première épreuve est un blind test de jeux qui ont été critiqués sur le site. Bien sûr, ce serait trop facile si il ne fallait découvrir que le nom du jeu, donc on y adjoindra le support. Pour cette épreuve, on reconnaît deux écoles. Ceux qui font confiance à leur ouïe, et ceux qui piffent. On ajoutera une troisième école, ceux qui connaissent le site et qui savent à peu près ce qui a été critiqué. Ceux-ci permettent d'infirmer ou non les propositions de son équipe. Prosnie sera notre Guy Lux, et Petemul sera nôtre juge arbitre. Chaque équipe note donc au fur et à mesure des morceaux les réponses sur un petit papier qu'ils remettront au juge arbitre. 25 morceaux, répartis en 5 manches. On est partis. Les scores sont serrés, même si on note sur la première moitié une légère avance de l'équipe de droite. Et soudain, la gauche égalise au seuil de la dernière manche. La pression est insoutenable. Nous DEVONS humilier les mauvais, les gauchos. Et tout se joue sur le dernier morceau. Dernier morceau qui m'était totalement inconnu. Cependant, je fais confiance à mes équipiers qui sauront reconnaître WarioLand. Le problème étant de trouver la console. Bien entendu, les « AXELAY » vont bon train, mais la tension est bien là. J'annonce d'office que ce n'est pas la version game Boy, l'ayant tournée et retournée dans ma jeunesse. Soudain arrive Bast qui, Bonhommement, annonce clairement la couleur.
« C'est Warioland sur Virtual Boy. »



Suspens et tension lors de la remise du papier au juge arbitre, priant pour que ces salauds de gauche n'aient pas eux aussi trouvé.

Et non. On a gagné, tas de moches. Tels un Nicolas Sarkozy face à une Ségolène Royal, nous prenons l'avantage au dernier moment après une lutte serrée.


GAUCHE 0 – 1 DROITE


Mais pas le temps de souffler le concours enchaîne avec la deuxième épreuve. Un « dessinez c'est gagné » sur les jeux critiqués sur le site. Là, seul le jeu suffira. Cependant, mon cerveau malade (et alcoolisé, soyons honnêtes), ne se souvient absolument pas qui de l'équipe gauche aura pris sur lui de gribouiller sur le tableau. Toujours est-il que l'équipe de gauche réalise un temps et un score honorable sur l'épreuve. C'est à la droite de répondre, et de répondre solidement et sereinement. Mitlamit se porte volontaire pour dessiner. Et là, aucun soucis pour la droite. Sur cinq jeux à dessiner, elle trouve avec brio le nom des jeux correspondants. Quand soudain, dernier jeu. Silence de plomb. Mit dessine un homme. Un homme en costard. Les doigts en V. Silence.


VOTEZ POUR MOI !


Je viens de faire gagner un point à mon équipe, et de donner une érection à Mit qui jubile. Je me sens fort et beau.

GAUCHE 0 – 2 DROITE

Là, je tiens à faire un apparté.


Oui, comme ça, une petite pause au milieu du chaos. Car oui, je voudrais vous parler de Cosmic. Pourquoi maintenant ? Vous allez comprendre, gueux.



Cosmic s'est mis en tête, ce dès les première minutes du concours, d'être le COACH SOLIDE ET SEREIN de l'équipe droite. Et, selon, les mots de Lynou : « Il était fait en magie ». Et c'était le cas de le dire. Tel un Aimé Jacquet un soir de juillet 1998, Cosmic enrage, explose et jubile avec son équipe, nous menant à la victoire avec force, ténacité et confiance en ses éléments. Vous le retranscrire ne vous permettrait même pas de comprendre à quel point Cosmic s'était transformé pour un dieu à nos yeux. Le COACH a tenu parfaitement son rôle. DIGNE, SOLIDE et SEREIN.


C'est donc dynamisés par le COACH que nous nous engageons sur la troisième épreuve.

Le mime. Aïe.

Pour l'équipe gauche, c'est Nola qui s'y colle. Je ne me souviendrai que du Ciné Sex parfait (ce déhanché si amusant et ridicule, il faut l'admettre), et de ce « A Boy and his Blob, si improbable et impossible à mimer. 4 points pour la gauche, balle à droite.

C'est encore Mit qui se lance, et même si nous égalisons assez facilement, nous nous heurtons à une difficulté. Battre les 2 minutes 15 imparties et imposées par l'équipe de gauche. Quand soudain mit se met à mimer quelque chose que je qualifierais de fist anal. Tel un proctologue, il fait son petit mouvement de main, tout en nous faisant le V de la victoire. L'équipe patauge, le COACH fulmine, et soudain, la victoire vient de l'orient mystérieux.


C'est Mayo qui nous offre le point sur un Gauntlet 2 des plus magnifiques. Grâce lui soit rendue.

GAUCHE 0 – 3 DROITE


Une explosion de joie, une interview du COACH et pause clope plus tard, les affaires reprennent.
Elles reprennent sur l 'épreuve de l'infâme. Comme le décrit Petemul, c'est l'heure du...

Rallye-lettres : citer le plus de critiques Nes Pas de jeux commençant par une lettre donnée.

Vous me permettrez, monsieur le juge arbitre, de qualifier cet épreuve d'infamie éhontée, de saloperie sur pattes, ou encore « d'épreuve de merde à la con qui pue du cul ».

Oui, on s'est fait ramer. Pourtant on en avait des jeux. Mais un seul à coté et c'était l 'élimination, et l'échec.

Je ne sais plus qui a sorti le PitFall qui nous a mis le moral dedans (et fait perdre 10 bonnes minutes à vérifier sur le site en ligne, et même sur mes backups, histoire d'être sûr). Autant dire que nous l'avons lamentablement ratée, cette épreuve à la con.

Le COACH est un peu déçu, mais abreuve le juge arbitre de protestations et se met à accuser l'équipe de gauche de cooptation avec les hautes sphères de la fédération, de coucher avec le juge arbitre, et conclura en braillant de loin « CE POINT, C'EST DU VOL ! DU VOL ! ».

M'enfin, comme on dit, « Il faut laisser de l'espoir aux vaincus, sans quoi on les retrouve à se tailler les veines avec un ticket de métro dans la semaine qui suit. »



GAUCHE 1 – 3 DROITE

Nous avons eu le blind test, voici maintenant le blind TEXTE. Reconnaître le jeu et l'auteur d'un extrait de test lu par la voix d'or de Petemul (sic).

Rarement je pense m'être énervé et avoir autant fait preuve de mauvaise foi dans une épreuve de ce type.

Comme pour le blind test, un échantillon substantiel de critiques est lu. Bien évidemment, les extraits n'ont aucun rapport avec le jeu. Le score est serré jusqu'à la dernière manche.

CEPENDANT, JE TIENS A DIRE QUE BORDEL, équipe de droite, vous auriez du m'écouter, on aurait pris bien plus d'avance (4 points au bas mot). Parce que dire que la critique de Shaq Fu a été rédigée par PIPOMANTIS, je dis NON. Et dieu sait que je vous ai rabaché que c'était Hébus. Je crois que vous m'avez réellement fait mal au cœur à me soutenir le contraire.

Quand soudain, dernier point, pour se départager. La direction décide d'instaurer une nouvelle règle. La première équipe qui remettra son papier à Prosnie aura le point. Pete commence sa lecture.

« Une pulsion d'homme pressé de finir ce jeu nous incite à choper cette pute, lui laisser une empreinte de poings sur ses dents toutes jaunes de fumeuse, lui prendre son balai, le tailler en pointe, et lui ramoner gentiment son petit cul de lesbienne, jusqu'à ce que le balai en question lui ressorte par le nez. On se retrouve en Transylvanie, où on doit se retaper le niveau pour se retrouver bec à bec avec le Terrible, le Grand, le Terrifiant, l'Effrayant CanardCula (le Dracula des canards). »

Et là, je vois la droite qui patauge. Qui en chie même. Mais je vois aussi Greg qui au bout des 40 secondes LES PLUS LONGUES DE MA PUTAIN DE VIE décide de s'intéresser au monde extérieur et me regarde en faisant innocemment et discrètement un signe du genre « Hey mec, c'est moi qui l'ai fait ça, ET J'AI AUSSI BAISE TA MERE FILS DE PUTE ! Quoi ?! ». Aussitôt, je m'empresse de transmettre ceci à mon équipe, et manque de me ramasser en courant donner le papier à Prosnie. Cris de joie à l'annonce des résultats.

En plus, on aura fait sourire le COACH.



BILAN DU PREMIER SOIR DE CONCOURS : GAUCHE 1 - 4 DROITE.


Après cette magnifique chenille de la victoire, tout le monde retourne à son verre, sa console, son Pandémie (l'autre fil rouge du week-end).

C'est vers 7h30 que j'irai me coucher, épuisé par tant de braillage et de protestations.

Saloperie de Rallye-Lettres à la con de merde de saloperie de pute borgne vérolée (celle-ci est pour toi, Greg, vieux chacal).


Samedi, je me lève un peu chaffouin. Déjà, j'ai une putain de barre à mine qui me traverse le crâne, et je n'ai plus de voix. En plus, il est 14 heures.


C'est ainsi qu'en se levant à 14 heures, entre une crêpe-confiture et une clope, que Prosnie nous met face à la réalité.

Nous avons atomisé les fûts de bière prévus dans le budget. 80 putains de litres partis dans les chiottes. C'est magique. Aussi monte-t-on un raid pour aller en course et prendre la bouffe du soir.
Anyway, sur l'après-midi, rien à dire, sinon que Akva est arrivé, que, j'ai bouffé comme une oie à Garou (encore...), ET QUE MAYO JOUE AUX JEUX DE BASTON AU PUTAIN DE CLAVIER.

Entre les « Epidémies ! » hurlés sporadiquement depuis la table de Pandémie, seuls le claquement des sticks et les blip blip de l'Amstrad rompent la quiétude du lieu.

Quand soudain...


« Bon les mecs, on se ferait pas un petit coup de Lock-on ? »

Soit. Nous voici donc embarqués dans un CTF à l'ancienne, avec nos bites et nos couteaux.

On notera que la team grumlymobile vous aura bien wipé, bandes de lows (6 victoires sur 7, il me semble). Je tiens ici à remercier Bazart, qui en plus de m'avoir fait mal comme pas permis en tirant cette putain de porte, a réussi à achever mon téléphone.
Cependant, rien de plus jouissif que de défoncer une porte coupe-feu à coups de pied en hurlant et de tomber nez à nez avec Panzer déguisé en luchador vengeur. Et de lui caler 3 headshots à la suite pour l'entendre gémir, cet immonde tas de tissu.



Après un plat de Nouyoküri, un Arabian « BOOOOOOOOBS » Nights avec Pete sur le rétroprojecteur (merci mon bon, je crois ne jamais avoir autant ri sur un jeu pareil), tout le monde est-il chaud ?
Mais que voici que voilà que voilu, le deuxième soir du concours des dix ans !

Tiens, non. Faux départ. Prosnie fait donc patienter la salle en chantant. Et je crois que moi aussi. Je me souviens avoir braillé « MA BIIIIIIIIIIIIIITE » dans le micro avec Mit (merci les photos).

Ce soir, c'est manette en mains que s'affronteront les deux équipes. Seulement ? Ahahaha, ce serait trop facile !

Un duel manette en mains, avec des CONTRAINTES !

La première épreuve sera une course sur Super Mario Bros premier du nom.Objectif, atteindre la fin du niveau 1-3. Contrainte : Trois personnes, un niveau par personne, changement à chaque fin de niveau.

Dieu, je me suis tellement humilié sur cette épreuve.

Tandis qu'Ugluck affronte Bazart sur le 1-1 et que nous sommes serrés au temps, je prends en main le 1-2 contre un Fungus qui me fait des gestes obscènes pendant la transition.
Vous savez tous ici que Fungus est un immonde Jean Foutre, mais on ne peut lui nier une certaine forme d'intelligence. Et surtout, à ce moment là de la soirée, un grammage fort moins élevé que le mien. Aussi rushe-t-il le champignon pour traverser le niveau par le haut. Fort d'un excès de confiance dû à l'alcool et à l'adrénaline des cris qui m'entourent, je me lance.



#YOLO, comme dirait Ugluck.

Je perds une vie bêtement. Vraiment. Sur un Goomba. Comme une merde. Puis une deuxième. Dans un trou. Comme une immondice glaireuse d'un autre temps.

Le COACH est atterré.

La gauche gagne.


GAUCHE 2 – 4 DROITE

Deuxième épreuve, Super Mario Kart en relai. Toutes les 20 secondes, le pilote donne sa manette à celui qui se trouve derrière lui.

Nous étions sereins sur Donut Plains 3, d'autant que Toad fut un choix plus judicieux que Bowser. Eh oui, devant passer la manette, nous cessions d'accélérer. Alors autant avoir de la patate à ce niveau là. Bref, un Donut Plains 3 qui s'achève sur notre victoire. La DROITE, LA PUISSANCE.

C'est ensuit sur le second circuit (Choco Island 2 ?) que nous nous affrontons, et là aussi, nous gagnons haut la main. Ahahah, haut la main ? C'était sans compter Spoz qui nous fait un truc de l'espace. Au moment de prendre le relai, Lynou appuie par mégarde sur Start, et Spoz, à fond dedans, appuie cash sur le bouton d'accélération. Give Up. On leur a donné un point gratuit. Cet instant de flottement après le petit jingle de l'ECHEC restera gravé dans ma tête. Les cris et les réclamations qui ont suivi aussi. Le juge arbitre tranche, un point pour la gauche.

Quelque part, je me suis senti soulagé après mon échec sur SMB. Bigup Spoz :)

Et soudain, le dernier circuit. Mario Circuit 1. Et là, alors que la course était serrée, voilà que la gauche nous sort un PUTAIN D'ECLAIR DE MERDE. On rattrape, la droite hurle à plein poumons. Nous reprenons la tête, et dans le dernier virage, nous entendons une musique que nous ne connaissons que trop bien. Juste avant de voir Bowser filer comme une balle avec une bonne grosse étoile des familles.

Hurlements de victoire de la gauche. Protestations de la droite.



GAUCHE 3- 4 DROITE

Après cette amère défaite (Spoz, on te retient, là :D), on enchaîne.

Super Street Fighter 2. À deux. Par manette. Je vous laisse imaginer l'amer sourire qui nous animait. Cependant la droite est un parti de winners (y'a qu'à voir Juppé). La première équipe en lice sera Mitlamit et moi-même. Faisant fi des conseils de Mayo (« Sans déconner, prenez un Shoto, les charges c'est juste pas possible »), Mit prend cash Bison, annoncant que là, c'est la win.

Et oui, ça l'a été. Entre les psycho crushers gros poing et les balayettes, les pauvres Kazend et Fungus n'auront pas tenu bien longtemps. Un point facile pour ouvrir. Je ne sais honnêtement plus qui jouait contre qui après, ayant décidé que la bière c'était meilleur dans une cruche en Inox. Ah, si, je me souviens avoir hurlé à Grumly « d'arrêter de piffer cette putain de balayette, bordel de merde », mais sinon, aucune idée de qui fut en lice à ce moment-là.

GAUCHE 3 – 5 DROITE

Super Bomberman 2, à l'aveugle. Soit dos à l'écran, avec un sparring partner qui nous guide. SEREIN, Raclette décide de me guider vers la victoire. Honnêtement, je n'ai absolument AUCUNE idée de ceux qui s'opposaient à moi, tellement cette épreuve était un combat d'infirmes.

Pour vous faire une idée, j'avais en face de moi le visage SOLIDE de Raclette, qui m'annonçait calmement « Droite. Bombe. Gauche. Bas. Bombe. ».

Quand soudain, l'échec. Qui prend forme sous « Bombe. Gauche. Bombe. Ah merde, désolé. »

Déjà perdant (aucun mental ce POYO), je peste, quand j'entends mes camarades de droite hurler à plein poumons, un cri de victoire si franc et sincère que j'en fus transporté. La gauche vient de se bomber bêtement, une demie seconde avant ma déchéance. Au final, nous gagnons ce défi, comme des WINNERS.

Sur un gros coup de chance, certes.



GAUCHE 3 – 6 DROITE

Et là, tout part en couilles. Micro Machines sur SNES. Avec une manette XBOX remappée n'importe comment. Pour vous faire une idée, je cite le juge arbitre après coup :
la droite était sur la gâchette haute gauche
la gauche était  sur le bouton START
le bouton B était sur le 'left' de la croix
le Y était sur le clic du stick analogique gauche

Nous étions à égalités sur 3 manches.

Nous jouions la belle. Bah, nous avions gagné de toutes façons, alors autant #YOLO comme des bêtes. Mais cette épreuve était une pute vérolée, n'ayant pas trouvé tous les boutons. Oui, nous avions trouvé deux boutons sur 4. L'accélération et la droite. J'ai donc pris la main sur le dernier circuit. Un putain de rectangle. Sens horaire. Aucune difficulté. Et pourtant, j'ai perdu. Forcément, avoir Taz qui, plié de rire, vous crie « Tooouuuuurne ! » dans les oreille, je vous mets au défi de ne pas appuyer sur la croix directionnelle. J'ai failli gagner. À un point près. Mais le destin a décidé de donner le point à l'équipe de gauche.

GAUCHE 4 – 6 DROITE


CEPENDANT, après cooptation flagrante de la gauche avec le juge arbitre (Copyright Cosmic), on décide d'attribuer DEUX POINTS à l'épreuve finale, le Singstar Tourette Edition.

L'objectif ? Scorer sur une chanson avec CECI (http://www.youtube.com/watch?v=2WKCtm14VVs) dans les oreilles.


On passera sur la tricherie de Nola, qui faisait chanter Kirby à sa place, en loucedé, comme le sale petit tricheur méprisable qu'il est. Toujours est-il que nous avons tout de même gagné.


Qui l'eut crû ?

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GAUCHE 4 – 8 DROITE.

Je ne sais plus ce qu'il se passe, les gens hurlent, et chantent sur singstar. Heureusement, une frange de la population présente est sortie fumer une clope. Je suis donc dehors avec Raclette, Silver et Bast. Et c'est l'instant « mitrailleuse de slogans », avec le magnifique « Je me ferais bien sucer, là. » et le « Putain, il goutte ».

Et c'est ainsi que quelques heures plus tard, on retrouve un Kazend fin cuit qui a apparemment trop forcé sur la bière (uhuhuh), et un Panzer qui décide de projeter encore une fois, à la fraîche, un bon gros porno des familles (on notera que Prosnie voulait des bites alors que tout le monde gueulait « LA CHAAAAAAATTE ! », un ersatz de Mickey (mon cerveau carbure toujours pour ce qui est de savoir qoi la baise), et « It came from outer space », en 3D stéréoscopique. C'est à ce moment que Kazend décide, complètement achevé, d'aller se coucher (ce qui fut sa première bonne décision depuis une grosse heure et demie). Le trajet du retour jusqu'à sa chambre fut hilarant pour moi, ayant du l'accompagner pour être sûr qu'il ne se perde pas en route. Je vous passerai le psychodrame qu'il s'est déroulé dans sa tête quand il a vu qu'une des tables qu'on avait couchée pour le Lock-On était devant la porte de sa chambre.

C'est une grosse demie heure plus tard que je vais moi aussi me coucher, des images plein la tête, à me dire que demain ce sera le grand départ.

10 ans putain. Mine de rien, c'est un peu moins que la moitié de ma courte vie. Et de voir que depuis dix ans, [NES Pas?] rassemble ces gens, tous différents, avec leurs vies respectives, leurs problèmes, leurs caractères, vous direz ce que vous voudrez, mais ça me fait quelque chose. Réussir à se dire que même si l'on est un rookie du site et des rassemblements, on ne sera pas à l'écart, parce que tous ces gens transpirent la passion, la sympathie, la bonne humeur. Je n'ai pas forcément besoin d'en dire plus. L'esprit [NES Pas?] est une chose qui s'expérimente, elle est indescriptible. La sensation d'avoir été à ma place tout le week end sans me poser une seule question m'a fait un bien fou dans une vie où je n'ai pas vraiment le temps de penser à m'amuser.

[NES Pas?]
ce n'est pas qu'un site. C'est un état d'esprit.
Je remercie Prosnie pour avoir repris le projet en main et être aussi avenant.

Pete pour être un juge arbitre de qualité et un sidekick de folie sur Arabian Nights.

Grumly pour être le King Micko Le Pen infatigable en plus d'être notre chauffeur ; et pour cette blague sur le bébé mort.

Kazend pour le poster que j'ai accroché sur ma porte, les madeleines qu'on aura ouvert au dernier moment, pour avoir imité Booba.

Mitlamit
pour m'avoir hébergé dimanche soir, cette conversation dans le métro, avoir dosé Garou avec moi jusque dans la bagnole du retour, pour avoir imité Booba.

Lynou pour être le sosie de Silver, avoir été un putain de sparring partner en Lock-On et être aussi adepte du trash talk que moi.

Cosmic pour être toujours aussi cool et avoir assumé le rôle de COACH à 100 %.

Raclette pour être le guide bombermanesque de l'extrême, sa flegme et sa résistance à l'alcool.

WonderPanzer
pour ses boulards en Super 8, son luchador des enfers, son éthylisme et son Vectrex.

Mayo pour jouer à 3.3 au clavier, et pour ce Gauntlet magique.

Wong pour les taloches derrière le crâne (j'ai gagné!), pour avoir emballé Fungus dans du film étirable avec moi et pour m'avoir sorti « Je t'aime bien POYO, en plus il t'arrive toujours des trucs de malade » à l'instant même où l'on a commencé à discuter.

Bast pour l'accueil, la bonne humeur et cette conversation face à la mer.

Taz' pour avoir toujours dans les yeux le regard d'un enfant dès qu'il se retrouve devant une console.

Fungus pour sa moustache, sa chemise, ce tableau de la salle de projection et sa potion de cheveux propres.

Silver pour être le sosie de Lynou, et pour ces slogans sous les étoiles.

Spoz pour m'avoir fait relativiser mon échec à SMB et pour être un bon sidekick à Bubble Bobble.

Pixxell pour avoir représenté le MSX et m'avoir soutenu sur le blind texte.

Caelu pour ce regard de cocker que tu m'as fait pendant la race SMB.

Nola pour avoir essayé de tricher à SingStar.

Kirby pour avoir égayé le séjour de « Ma biiiiite » tout du long.

Ugluck pour #Jalouse, #YOLO, et pour pas mal d'autres choses.

Greg parce que T'ES UN FILS DE PUTE ! QUOI ?!

Akva pour avoir été SOLIDE à 3.3 et avoir fait mal à Mit.

Bazart pour avoir cassé mon téléphone et me laisser m'inspirer du nom de son chat.


[NES Pas?], le site, la légende.


Maintenant, faudra être à bloc pour les 20 ans.





Mais je ne puis vous quitter sans les mots de l'incomparable Prosnie, organisateur SOLIDE et presque SEREIN de ce magnifique meeting :


Bonsoir les gens.
Ça y est, je suis prêt à écrire.
Je ne sais pas si c'est parce que je reviens tout juste du ciné, ou le temps apocalyptique typiquement Breton, qui m'inspirent, mais j'ai senti qu'il était temps de donner mes ressentis sur ces 10 ans de NES Pas : PORNesPas.

Je ne sais pas si on se rend à quel point on a de la chance de vivre tout ça.
A quel point on arrive à générer des moments de bonheur, en groupe, et de manière répétée.
Et là, je ne parle pas de ces 10 ans... Je parle aussi de tous ces autres moments qu'on a passé ensemble.
Ces moments où on se lâche, on vit pleinement nos passions, nos envies, déconnecté du quotidien, dans un espèce de grand tripe commun à base de bite, #yolo, pandémie, etc.

Personnellement, je m'en rends compte de plus en plus de "cette" chance.
Pas de larmes inutiles ou de morales moralisatrices, mais juste un constat simple : on arrive à jouir intellectuellement de choses tellement simples qu'on atteint un tel niveau de plaisir (si si).

C'est là que je comprends pourquoi les gens sont prêts à venir de partout en France pour vivre, et revivre ça. Ces moments uniques, chargés, maintenant, d'histoire et de vécus communs. Les 10 ans de NES Pas? ne devaient pas être loupés, et ça j'en avais bien pris conscience.

Je pense que c'est arrivée au bon moment de ma vie, cette responsabilité d'organisateur, au final, "en chef", ou plutôt, en chef d'orchestre, car c'est avant tout un travail d'équipe.

En premier lieu, je dois remercier Nola. En effet, tu as posé les premières bases du rassemblement. Les dates, le mouvement de foule sur le forum, ou tout simplement "l'idée" de faire les 10 ans, c'est toi. Et des efforts, tu en as fait ces dernières années. Créer d'autres lieux, d'autres moments vécus un peu comme à l'E4, ce n'était pas évident. La soirée du 29, c'est un peu un gros apéritif dînatoire. Bresse Pas, une initiative divine d'extension de l'esprit "L'E4". Et n'oublions pas Ika et la Vendée, ni Pierre et sa grotte Nantaise. Non pas parce que j'y étais, mais bien parce que c'était EPIC. Des souvenirs uniques sur juste 1 ou 2 jours, avec les moyens du bord. Alors, lorsque l'idée de faire les 10 ans est apparue... et à presque disparue... Merde... Il fallait que je fasse quelque chose. ON devait faire quelque chose. Même si t'as perdu ton égo à NBA JAM, merci d'être venu et d'avoir lancé cette putain d'idée.

Là encore, je dois remercier quelqu'un : Pierre. Oui, fidèle ami qui m'a initié au site et à la colo de Pornic, en qui je fais une entière confiance. Cela fait longtemps qu'on en parlait, Pierre, de cette réunion à La Fontaine aux Bretons. J'avais bon espoir que ça arrive un jour. Et c'est arrivé. Et tu m'as énormément aidé. On a fait un putain de bon travail d'équipe. Kirk et Spock. On l'a mené jusqu'au bout cette aventure, hein. On l'a fait. Et je n'aurai pas réussi sans toi. Alors, merci.

Et tous ceux qui ont répondu présent. Bah oui, toi. Tu en as parcouru du chemin... et surtout, tu nous as fait confiance. Tu as cru en nous. Allez, je paye ma tournée de remerciement. C'est parti, je suis chaud, on est samedi soir (je les fais dans l'ordre du TABELEBELE) :

- Akva : arrivé le samedi soir, après ton boulot, tu as tenu tout ce que tu pouvais et c'était beau ;-) Lorsque je t'ai vu avec les yeux tous rouges, j'ai senti que c'était la fin :-) Bravo pour toute l'énergie que tu as donné pour cet événement, aussi court soit il, c'était beau mec !

- Bazart : j'avais oublié que tu avais l'apparence d'un demi de mêlée avec la voix douce. Je t'ai senti tellement SOLIDE au lock on, genre "je passe comme ça, je fais une petit pause... Vous avez vu POYO ? Il ne reste que lui et moi... Bon, je repars." Très Serein le garçon ;-) Bravo.

- Caelu : serein sur Four Sword. Bon choix de chambre (celle des Amaris durant la colo). Tu as représenté la force du Nord. Respect pour toutes les étoiles que tu as dans les yeux lorsque tu joues à la Game Boy. BG.

- Fungus : une putain de belle moustache. Un équilibre entre la folie et une totale maitrise de son environnement. Un bras droit fidèle à chaque fois qu'on se voit. RÉMI ! Je suis là ! Oui, ton aide est toujours précieuse. Merci pour le rangement du jeudi dans la nuit. Et comme tu as réussi à venir à bout des "bites", bravo pour l'humour presque non maitrisé (si Véro avait su...). Merci d'être resté si longtemps à la fin pour aider à nettoyer. Merci pour tout. Mention "Guillaume +", mon petit sucre d'orge ;-)

- Greg : ta clio 1 phase 2 envoie du rêve. Tu as réussi à rentrer à bon port, bravo. Solide sur les appuis. Inébranlable. Et pourtant... non... Allez, parlons-en. La finale NBA. Bulls VS Knicks. OOOOoooh oui. Quelle finale. Là, t'as manqué de sérénité dans le money time. Oui, je sais, mon "Pipen" était complètement pété, mais voilà. Nous avons gagné ;-)

- Grumly (man 1.2)
: je sens que ton film va envoyer du lourd. Tu as, avec toi, de l'or. Y'a moyen de faire un truc GRANDIOSE. Tu es l'élu. D'ailleurs, c'est bien toi qui as réussi à chanté sur l'épreuve finale, malgré mes musique obscures dans tes oreilles. Et ce duo sur Stupéflip (apparemment, c'était POYO qui chantait avec moi, me dit-on dans l'oreillette). Moi, je dis MONSIEUR. Monsieur de Saint Angel. Respect.

- Kazend : des badges légendaires, à jamais conservés dans ma boite à souvenir de choses précieuses de la vie, dans laquelle j'aurai pu mettre d'hypothétiques médailles d'or olympiques (si j'en avais gagné dans une vie parallèle). Jamais quelqu'un n'avait fait chanter mon Amiga 500 comme toi. Merci de lui avoir apporté ton envie et ton énergie.

- Kirby : le jour où tu arrêteras de sourire, ce sera vraiment inquiétant. Tant de plaisir de te revoir. Tellement d'énergie venant de l'Education Nationale. Tu as insufflé tellement d'envie à l'équipe de Gauche... Mais ça n'a pas suffit. J'espère que ce qui te reste en énergie de permettra de boucler cette thèse ! Courage !!! May thé National Education be with you.

- Mayo : mon partenaire, mon Grant, mon bras gauche, mon lieutenant en cuisine : merci. Une force de la nature qui inversent les stats nulles de GRANT à 3 points, qui écrasent les simples humains à SFII et toutes ces versions. Toi, la force tranquille. Tellement solide. Merci mille fois d'être présent et serein à chaque rassemblement NESPasien. Merci.

- MitlaMit
: ma bite, ce chant, ce courage, cette énergie au micro. Légendaire. T'as posé tes couilles sur le micro et tu y es allé. La légende (filmée Grum ?) sera révélée aux yeux de tous, bientôt en vidéo (hein Seb ^^). Un moment unique. Bel engin monsieur ;-)

- Pixxell : j'ai bien conscience que mon haleine de bière à ton arrivée n'était pas sans évoqué un certain lâché prise de ma part. Mais tu as su me ressaisir de ton regard. Oui, vous qui veniez de tellement loin, vous aviez le droit à un accueil digne. J'espère avoir honoré la confiance que tu m'as donné ;-) En tout cas, merci d'être venu pour augmenter de 100% le nombre de femme au rassemblement. Bravo. Même si tu travailles pour le grand capital :-)

- POYO : tellement d'énergie. Tellement de passion et de poil. Oui, j'ai entendu ton envie de contribuer au bonheur des jeunes de la colo. Oui, j'ai des choses à dire pour le compte rendu (en voici quelques mots ^^). Merci d'avoir donné tellement de bonheur. Mais pas pour m'avoir défoncé à Mark of the Wolves !

- Racletteman : meneur d'homme pour éradiquer l'épidémie qui menace tant de fois la terre, j'ai senti qu'en toi montait la haute distinction qu'un homme peut recevoir : être père. Encore une fois, bravo. Félicitations mec. Je pense que la victoire à Pandémie annonce que tu très beau pour l'avenir ;-) Serein le mec. Et beau aussi.

- Spoz : (maj 1.1) la douceur du nord, le sourire serein, la bonheur d'être présent après tellement de chemin parcouru pour venir affronter les enfers d'un climat un peu trop breton. Solide à Wario Ware #hallucinations. Ou peut-être à un autre jeu... La force souriante du bien.

- Taz : la putain de grande classe. Le patron. L'homme. Premier dans la récolte des dons. Du pandémie en veux-tu en voilà. Serein à Windjammer. Solide à Bomberman. La Légende. Et quel humour, Monsieur. Quel humour... Merci. Si en plus t'arrive à racheter la Fontaine aux Bretons (mais si, mais si) #appelauxdons

- Ugluck : du sang de l'EN, maitre des jeux de plateau et autres femmes sourdes. Strasbourg n'est pas si loin. Tu es parti en dernier. Les caméras de surveillance se souviendront de ton cul magique, face à la mer, loin des galères. Merci d'avoir terminé le boulot avec Pierre (même si tu n'avais pas le choix ^^). Respect.

- Wong : le président, la voie cassée du séjour, tu as été grand. La tireuse se souviendra de toi. Premier à commenter "professionnellement" les boulards, on a su se mettre d'accord sur les fondamentaux, et ça fait plaisir :-) Merci d'avoir si bien nettoyer les tables à la fin, checker les chambres, refait le monde... Solide le monsieur ;-)

- Silver : quel accent... QUEL accent ! Tellement charmant ;-) Le Moby du Nord. La légende aux multiples modes capillaires. Tellement classe, quelques soient les années. Merci pour tout Monsieur. Ton accent chantant raisonne encore dans mes oreilles (si si).

- Wapata
: le premier arrivé, sexy. Deux télés, sexy. Expert des branchements, sexy. Tellement grand, et donc utile pour installer les baffles du bien, ainsi que l'écran du bien. Merci d'avoir fait l'ouverture et quasiment la fermeture. Sexy.

- Bast : les maths, la barbe, la bière. Pokemon X, l'EN, la bière. La bière, la barbe, la bière. La voie qui fait trembler les murs de la Fontaine aux Bretons (et c'est pas facile). Merci de ton soutien moral et de contribuer à la QUALITER des manuels scolaires. Improbable mais tellement NES Pas?

- Cosmic : Coluche, on t'a reconnu. Tellement drôle et classe. Tellement coach et habité par Léo. Champion à Bomberman, avec les honneurs. Un grand cru qui prend un dernier verre pour la route, histoire d'être bien solide. Federer serait fier de toi. Merci.

- Lynou
: soutien en toute circonstance. Premier, avec Pierre, pour les courses du bien. Silver's style, propre. Représente les gens du bien, présent à l'Hypermarché, même sous les trombes d'eau Breton. Béton, respect mecton. Pas bidon :-)

- Wonder : Super 8, cul, bite, 3D, Lock On, LUCHADOR (), tee shirt oublié, respect total et force ancestral du culte et divinement improbable. La salle de ciné mec ! Une putain de salle de ciné, où on termine sa nuit à 7H00 du matin. Là où on fait renaitre des films tellement sexys :-) Le Vectrex du bien. La GRANDE classe générale. You are a super star !

On n'oublie pas Antoine (qui essaie de s'inscrire sur le site sous le pseudonyme de MrLaPendule), notre Caviste, et Rachelle... Oh Rachelle...

Tout ça pour dire que ce fut un honneur d'avoir été aux services des gens du bien. Un grand honneur. Merci d'avoir joué le jeu, d'avoir tout donné, d'avoir fait le bien.

C'était beau, c'était bien, c'était magique.

Merci, merci, merci.

Et si le coeur vous en dit, on peut se faire un PORNesPas II avant le 31 janvier 2014. Maintenant, je sais comment on fait ;-)

#jeanmichelapeuprès #javaisunpeubu #pardonpourleserreurstoutça