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Lotus Esprit Turbo Challenge
Gremlins Graphics - 1990
On ne déroule pas de rouleaux de PQ dans ce jeu par Benjamin

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Quand j'étais gamin, j'allais souvent jouer chez mon voisin. En plus d'être un super copain, il avait toutes les consoles Nintendo. Ce qui fait qu'on a passé des heures à torcher ensemble pas mal de jeux NES et SNES. Lui jouait comme un dieu, moi comme une merde mais on se marrait bien quand même. Mais il avait autre chose : un Amiga 500. Globalement, il faisait tourner dessus les mêmes jeux que sur mon PC de l'époque mais en plus beau et avec un meilleur son. Et puis il avait un OS avec une vraie interface graphique et même un synthétiseur vocal. Autant dire que le geek qui sommeillait en moi bavait devant. Sans compter qu'il avait des jeux qui ne sont jamais sortis sur PC, notamment Lotus Esprit Turbo Challenge. Je ne suis pas fan des jeux de voitures mais il y en a qui ne me laissent pas indifférents.



Depuis le jour où je l'ai entendue, je n'ai jamais pu oublié la musique de l'écran titre, qui nous accompagne durant les courses. Ça commence par un riff de basse génial puis on enchaine sur quelques percus et la guitare se déchaine. J'en ai encore des frissons à l'écouter aujourd'hui. C'est con à dire mais j'ai commencé par aimer ce jeu pour cette musique ! Après l'intro, on choisit la difficulté qui correspond au nombre de courses qu'on veut jouer : 7 pour le mode Easy, 10 pour le mode Medium et 15 pour le mode Hard ! Puis vient le choix entre la boîte automatique et la boîte manuelle.



Comme dans les autres jeux et la vraie vie, la boîte automatique est bien plus simple à prendre en main mais cette dernière ne pousse jamais assez à fond les rapports ce qui fait qu'on perd en accélération. Sans compter qu'il est plus rapide de rétrograder quand on arrive dans un virage plutôt que de freiner pour mieux négocier la course. Mais bon à l'époque je n'avais pas le permis alors je ne savais pas très bien à quel moment changer les vitesses et puis j'étais assez mauvais donc je restais en boîte auto. Petit détail qui tue : on pouvait choisir la musique du jeu sur un autoradio avant de lancer une course (comme dans Outrun). Mais bon, vous avez bien compris que je prenais toujours la même.



Le jeu se jouait à un ou deux joueurs. Mais même en mode un joueur, l'écran était splitté et la deuxième moitié montrait des mécanos en train de bosser sur une Lotus. Comme son nom l'indique, le jeu ne comporte qu'une seule voiture et est un hommage à cette dernière : la Lotus Esprit Turbo. Ce petit bolide (à ne pas confondre avec la Lotus Turbo Esprit) a été designé par Peter Stevens et est sorti en 1987. Typiquement années 80 par son look et surtout son absence de courbe, elle embarquait un V8 de 3.5L qui la faisait passer de 0 à 100 en 4s. Vous pourrez l'admirer sous toutes ses coutures durant l'intro. La bête vous fera même un petit clin d'œil avec ses phares. Autant vous dire que l'impression de vitesse devrait être au rendez-vous avec une caisse pareil.



Eh c'est bien le cas ! Malgré le fait qu'il y ait 20 concurrents à chaque course, le jeu propose une fluidité sans faille et défile à toute allure ! Il faut dire que le décor est assez minimaliste (bon ok, c'est moche) mis à part les nombreux panneaux et autres cochonneries qui se trouvent au bord de la route (voir sur la route !). Si j'en parle c'est parce que je passais mon temps à me les prendre dans les virage. Ça n'abime pas la voiture mais ça ralentit fortement et c'est assez rageant quand son pote truste la première place. Vous noterez la présence d'une jauge "fuel" sur le coté. Il faut penser à faire le plein de temps en temps et se rappeler que ce n'est possible qu'au début de chaque tour. Ce serait con de tomber en rade surtout que vous n'avez pas de jolie blonde à vos côtés à qui faire le coup de la panne...



Relancer ce jeu pour ce test m'a presque arraché une larmichette. Certes, je suis toujours aussi nul mais le jeu est exactement comme dans mes souvenirs : pas spécialement beau mais bien nerveux et très rapide. J'avais oublié les excellents bruitages avec les pneus qui crissent dans les virages ! Allez je vous laisse sur une note d'humour : un écran de fin de course avec les noms des concurrents joués par le CPU. Toute ressemblance avec des pilotes de F1 ayant existé ne serait que purement fortuite.

Le point de vue de César Ramos :
Comme tous jeux amiga : peu cher, présent en lots... Pour la cartouche NES, oubliez-la. Purement franco-francophone, elle est relativement très rare.