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Paperboy
Mindscape - 1990
Abonnez-vous à Spartacus! Sinon, gare à votre boîte à... par Gregoraktor

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Ami internaute, qui passe ses journées à se branler sur ce site, alors qu'il ferait mieux de réviser ses exams, j'hésite encore à classer ce jeu dans les MEP. Il faut quand même admettre qu'il a bercé une génération de petits cons comme nous. Grâce à quoi?



L'originalité de son scénario? Je ne pense pas. Paperboy est, comme son nom l'indique, un connard puceau, qui tente vainement de gagner 3 dollars, en délivrant des journaux de merde qui ne servent à rien, si ce n'est de torche cul (merde à la censure). Et, pour l'anecdote, quand j'y rejoue, je ne peux m'empêcher de repenser à cette scène dans Hot Shots, lorsque ce blaireau, sur son vélo Topbike, balance les journaux, suivis de près par le laitier qui balance ses bouteilles qui vont s'éclater sur la porte. Je me pisse dessus à chaque fois.



Bref, je m'égare. Au début du jeu, vous pouvez choisir 1 ou 2 joueurs, si vous avez un pote à coté, ou tout simplement, si vous avez du temps à tuer. Ensuite, on vous propose un plan de la rue où vous devez livrer vos journaux. Trop dur : c'est une ligne droite. Puis, le jeu commence. Vue ¾ profil aérienne sur votre vélo tout laid, et donc sur vous et votre casquette Lacoste à l'envers (OUAICH GROS !!!!!!).



Le but du jeu est, vous l'aurez compris, de délivrer le plus de journaux possibles à vos abonnés (boites aux lettres clairs), et de faire en sorte que les non-abonnés (boites aux lettres noires) comprennent qu'il serait plus économique pour eux de prendre votre journal, plutôt que de s'acheter de nouvelles vitres chaque jour.



Mais il faut bien une difficulté. Et les concepteurs, un jour, tôt le matin, après quelques whisky cocas, teq paf, et verres de Tang, se sont dit : « Eurêka ». Donc ils ont placés des bouches d'égouts dérapantes, des tondeuses qui se déplacent en carré et seules, des vieilles outrées qui sortent de chez elles (elles ont été chronométrées à 8,47 s au 100m. Ouais, elles sont rapides pour des vieilles), des chiens qui nous en veulent parce qu'on a jeté leurs croquettes à la benne (copyright Ecstazy), des travailleurs d'une communauté étrangère ayant pour particularité un système pileux particulièrement développé, oeuvrant pour la rénovation des trottoirs, et des motards en Harley qui ne respectent pas la priorité à droite. Votre CDD se termine à la fin de la semaine. Vous commencez donc le lunday, oups pardon. Le lundi, vous finissez le dimanche.



A la fin de chaque journée harassante, le réconfort : le camp d'entraînement. Ca peut rapporter des points... Quand on joue sérieusement. Perso, j'éprouve toujours autant de plaisir à planter ce petit con et son vélo de pd contre un truc solide. Très solide. On perd pas de vie. Donc le but de base du Training Camp : gagner des points inutiles en visant des trucs. J'appelle ça des trucs parce que je sais toujours pas ce que c'est. On va dire que ce sont des cibles. Donc, visez lesdites cibles avec vos journaux, tout en évitant les barrières, les cibles elles-mêmes... Vous rechargez vos journaux en sautant sur les tremplins.



Si vous jouez comme moi (et j'espère pas parce que sinon vous êtes très cons), vous ne finissez jamais la semaine. Vous vous arrêtez à mercreday environ, et le plus drôle : vous êtes recherché par les polices de 84 pays. J'exagère un peu, certes. Mais avouez que, après avoir ruiné successivement votre employeur, puis la ville, c'est un peu mérité. Et n'oublions pas toutes ces petites vielles agressées sauvagement, et tous ces chiens découverts étouffés, 33 journaux coincés dans le tube digestif.



Bref, Paperboy est un jeu très sympa. Les graphismes sont corrects pour une 8 bits. Détail navrant : la musique. Elle mériterait le 5.1. Non, je déconne. La musique est pourrie, mais elle passe. Passé un moment on n'y fait plus gaffe. J'attends votre avis à tous, amis internautes, pour me dire s'il mérite l'appellation MEP. Si ça ne tenait qu'à moi, " Paperboy" l'aurait depuis longtemps.
Le point de vue de César Ramos :
Grosse distribution, mais étrangemment, le marché de l'occasion ne le voit pas bien souvent