"Nintendo ou Sega, nous sommes tous du même camp" - Anne Frank
F1 Race
Nintendo - 1990
Michel Vaillant dors, la relève est là ! par Gregoraktor

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Ca faisait un moment que j’avais pas fait de critique. Je me suis donc dit : « merde mon ptit Greg, il faudrait que tu nous en chies une !!!!!!!! » Ouais, moi je veux bien, mais quel jeu ??? Et oui ami internaute. Quel jeu pourrait me faire bander au point que je retrouve l’envie de tuer et de me lancer à corps perdu dans le journalisme d’investigation oldies ??? Et l’autre soir, je retrouve sur mon bureau (qui n’a plus de bureau que le nom) un jeu que Ghost m’avait passé sur GB il y a quelques mois déjà, dans l’espoir que j’en fasse le test. Espoir désormais réalité, car aujourd’hui, mardi 20 juillet de l’an de grâce 2004, j’ai décidé de critiquer F1 Race.



L’écran titre ressemble à s’y méprendre à une énorme paire de couilles. Non. Pardon. Plus sérieusement, il ressemble beaucoup à F1 Pole Position. On y découvre 3 options au choix : Grand Prix, Time Trials, et Multi Game.



Commençons par le Time Trials. C’est un entraînement tout con. Vous devez choisir si vous voulez être seul en piste (single), ou avoir des compétiteurs nés, taillés pour la sueur et le sang (et quand je joue, force est de constater que c’est surtout du sang) (obstacles). Chacun a ses avantages et ses inconvénients. En single, vous êtes seul face au temps, et si vous faites une connerie, il faut pas s’en prendre au monde entier, engueuler votre grand-mère, savater votre pote à côté de vous, et le laisser pourrir dans ses entrailles, et passer sa colère en foutant un gros shoot dans le cul de votre chien pour vous en faire une pantoufle (Ouh la la. Il est gore celui-ci. Merde à la censure).



Si vous choisissez obstacles, il faut vous dire que vous risquez de vous énerver aussi. L’avantage, c’est qu’avec tous ces adversaires, vous pourrez profiter du phénomène d’aspiration en vous plaçant juste derrière une voiture. Vous gagnerez un peu de vitesse, non négligeable pour faire péter un record. L’inconvénient, c’est que les mecs n’en n’ont rien à foutre de votre gueule. Ce n’est pas parce que vous allez deux fois plus vite qu’eux qu’ils vont vous laissez passer. Donc une seule solution : leur rentrer dedans et faire tout son possible pour qu’ils se plantent. Qui a dit que j’avais une façon quelque peu brutale de jouer ???



Avant de commencer une course, il faut choisir deux choses : le circuit, et votre voiture. Vous avez 8 circuits au choix : Australie, Canada, Etats-Unis, Portugal, Japon, Brésil, Russie, et Inde. Détaillons l’écran : un très joli planisphère avec l’emplacement de tous les circuits, celui qui clignote étant celui que vous avez choisi. En bas à gauche, le tracé, et à droite, le nombre de tours (c’est tout le temps 2), et en dessous, le record du tour. Car c’est l’intérêt de ce jeu : mettre sa race à tout ceux qui ont touché le jeu avant vous, et leur faire comprendre quand ils le reprendront que la barre est définitivement trop haute. C’est ce que j’ai fait, il y a quelques années quand Ghost m’avait prêté le jeu pour la première fois. Demandez lui combien ont essayé de me battre… En vain.



Ensuite, le choix de la machine de guerre. Deux types vous sont proposés : le Type A, qui a une vitesse maximale de 280 km/h, et qui atteint 360 avec le « jet », sorte de nitro que l’on actionne en course en appuyant sur la flèche haut. La quantité d’essence varie selon les courses. Puis le Type B, qui lui, va à 320, et 350 avec le jet. Perso, j’ai une préférence pour le B, qui est, certes, un peu moins rapide, mais qui a l’avantage que l’on peut utiliser le nitro dans certaines grandes courbes, et ainsi cartonner tous les records.



Ensuite, la course. Et là, on a vraiment l’impression d’être dans F1 Pole Position. Décrivons l’écran. Vous, enfin votre voiture, de dos, un superbe paysage bien représentatif du pays dans lequel vous courrez (genre le Kremlin pour la Russie, le Taj Mahal pour l’Inde…). En bas à gauche, le tracé du circuit. A droite, votre vitesse, le temps au tour, la quantité de jet restante, votre position (missionnaire, levrette… putain, elle était vraiment nulle celle là. Je sors), et le nombre de tours qu’il vous reste à parcourir.



Si, à l’écran titre, on sélectionne Grand Prix, on a le choix entre Continue (je vais t’étonner : cette option sert à continuer une partie), et New Game (qui, comme son nom ne l’indique pas forcément, consiste à commencer une nouvelle partie). Le principe est simple : gagner. On doit faire les 8 courses citées précédemment, plus une 9ème en Egypte. Vous choisissez votre voiture, et c’est parti. La course comporte 10 concurrents, et évidemment, vous êtes le 10ème. Pour accéder à la course suivante, il faut impérativement finir en tête. Sinon ? Ben faut recommencer. Jusqu’à ce que mort s’en suive. Quand vous avez gagné, vous avez droit à l’animation de victoire qui déchire sa race. Le podium. Vous êtes sur la première marche. Vous êtes tellement content que vous sautez sur place. Mais vous sautez haut. Environ 6,12 mètres de détente sèche, ce qui est respectable. 2 pin-up sont sur les côtés, et avec notre esprit pervers, on imagine tout de suite ce qui va se passer après. En bas de l’écran, vous avez votre position à la fin de la course, votre meilleur temps au tour, et le nombre d’essais que vous avez mis avant de gagner. Vient ensuite le MEP du jeu. Vous arrivez au volant de votre bête. Et vous saluez une foule en délire (qui, par votre geste de la main, rentre dans un état de transe), ainsi que des personnages de l’univers du Big N (Toad, Luigi, Peach… suivant les courses). Sont également présentes 4 jolies damoiselles, ce qui laisse à penser qu’en programmant le jeu on s’est bien marré chez Nintendo.



Pour conclure, je dirais que F1 Race est un jeu sympathique, mais (car il faut un mais), on en a vite fait le tour. Le seul challenge consiste à prêter la cartouche à un pote pour qu’il fasse quelques records, et à la récupérer par la suite pour rebattre ses records. Sinon, le jeu peut servir de décoration de bureau.
Le point de vue de César Ramos :
Un gros classique de la console, à rien du tout...