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Lucky Dime Caper starring Donald Duck (The)
The Walt Disney Company/SEGA - 1991
L'aventure aux pieds palmés par Ghost

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Voici la première signature Disney sur la portable de Sega. Comme toutes les autres adaptations des aventures de la bande à Mickey, "The Lucky Dime Caper..." est une parfaite réussite. Déjà, jetons un œil sur l'histoire.



Pour leur anniversaire, l'oncle Picsou offre à Riri, Fifi et Loulou un sou fétiche à chacun, pour qu'ils leur apportent la même chance qu'a lui et qu'ils puissent ainsi faire fortune comme leur légendaire oncle. Hélas!, Miss Tic et ses satanés corbeaux débarque et kidnappe les 3 canards, leurs sous fétiches et surtout celui de Picsou. Donald part donc à la recherche de ses neveux et des pièces porte-bonheur.



L'intro est fidèle la réputation de la firme aux grandes oreilles: l'histoire est plantée à la manière d'une BD et les dessins en sont dignes. La musique, quoique simpliste, reste entraînante et donne le ton à une aventure sympathique, pas trop dure et ciblée "Castors Juniors". De plus, nous sommes ici en présence d'un jeu de plate-formes pur et dur, espèce en voie de disparition qui mérite bien qu'on s'y attarde, un petite larmichette à l'oeil.



Du point de vue d'un puriste Oldies comme moi, le jeu est une véritable réussite. Tous les fans de Disney s'accorderont à dire que le jeu est vraiment joli et agréable à jouer. La palette de couleurs restant tout de même assez réduite, on peut trouver qu'il n'était pas très dur de rendre le tout lisible, tant les décors sont minimalistes. Mais les vrais Oldies savent bien que ce n'est pas la richesse visuelle d'un jeu qui fait toute sa dimension (y'a qu'à voir "Pong"... euh... bon, d'accord, ce n'est peut-être pas le meilleur exemple). Néanmoins, Les sprites sont hyper détaillés et l'animation est réellement fluide.



Les musiques n'ont rien d'exceptionnelles, et c'est pour ça qu'elles sont cultes. La simplicité des thèmes sont la preuve qu'ils sont parfaitement formatés pour la console sur laquelle tourne le jeu. Pas de fioritures, pas d'effets inutiles: la Game Gear semble avoir bouffé un xylophone et en recrache les notes avec une limpidité confondante.



Niveau difficulté, le jeu se termine en 30 min grand max. Les patterns des ennemis et des boss sont anecdotiques et sont là uniquement pour donner un peu de rythme au déroulement du jeu et faire croire que les ennemis sont plus durs à battre que s'ils étaient immobiles. Mais le résultat est le même. Pour ma part, je trouve que seule l'araignée qui se balance au bout de son fil (parfaitement invisible, sois dit en passant) est le seul danger assez traître pour quelqu'un qui ne serait pas en pleine possession de ses facultés psycho-motrices (5,8g de Tang dans le sang).



A défaut, le jeu est cette particularité bien sympathique de n'être pas linéaire, dans le sens où vous faites les niveaux dans l'ordre que vous voulez. Dans votre périple, vous utiliserez pour vous défendre un énorme maillet ou un frisbee, celui-ci étant plus pratique pour les longues distances (avec un petit temps d'adaptation pour le timing) mais moins puissant face aux boss. Sinon, à noter également les mimiques de notre canard préféré lorsqu'il traverse des endroits aux températures extrêmes. :-) Autre point amusant à noter: les musiques redémarrent depuis le début à chaque fois que l'on enlève la pause.



En bref, "The Lucky Dime Caper..." est le meilleur exemple de jeu qui brille par sa jouabilité, en dépit d'une réalisation simpliste et épurée qui lui donne tout son charme. Même 12 ans plus tard, on peut encore prendre son pied en jouant à cette petite merveille de simplicité, en se fixant des défis idiots, genre finir le jeu sans perdre un seul point de vie (plus que faisable). L'un des rares MEP de la Game Gear.
Le point de vue de César Ramos :
Un des classiques de la portable de Sega. Profitez-en !