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Golden Axe Warrior
Sega - 1991
Miyamoto avait-il une maîtresse chez Sega? par Hebus San

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Flashback. Été 1991. Le Troll est jeune. Il vient d’avoir 14 ans. Imaginez le avec quelques rides en moins, quelques centimètres en moins et quelques kilos pareil (oui, j’ai souffert pendant mon adolescence, mais moi je suis marié maintenant, ah ah, bien baisés !).



Le Troll sait que LA console est proche. Il lit Player One et Joystick régulièrement. Il a beau être une burne selon l’appréciation de ses « copains » de classe, il sait reconnaître une chef d’œuvre quand il en voit un. Et cela fait maintenant plusieurs semaines qu’il se masturbe frénétiquement sur les photos chichement glanées au pays des sushis de la belle rondouillarde grise.



Néanmoins il est pour l’heure en vacances au Grau-du-Roi. Sympathique station balnéaire où il passe tous ses étés avec assiduité depuis maintenant 7 ans. Pauvre petit campagnard de son état (il habite Avignon, ne l’oublions pas) il profite donc de ses escales dans le Gard pour franchir la frontière départementale du voisin Héraultais tout proche : Ici Montpellier, quelques heures d’arrêt. Car à Montpellier se trouve le Temple du jeu vidéo : un magasin Ultima. À cette époque ce nom seul donne des frissons à toute une génération de joueurs. Et pour Hebus c’est LA référence en matière de commerce vidéo ludique. Dire qu’il en tache son caleçon n’est pas nécessaire, c’est juste logique.



Bref tout fébrile de se retrouver dans ce magasin exceptionnel (Dieu que c’est grand !! Pour la petite histoire le local en question s’est retrouvé transformé en bar à putes minuscule lorsque le même Hebus a débarqué à Montpellier pour y faire ses études…. Elle est loin la magie de l’enfance… enfin bref), Hebus commence à arpenter les rayons en imaginant déjà croiser celle dont tout le monde rêve… Je vous gonfle peut être avec mes rêves d’alors, mais tout ceci n’est pas exagéré une seule seconde. L’émotion à l’attente de la SNES était si forte que plus d’un fond de slip se remémore avec horreur la faiblesse pourtant excusable d’un sphincter mal préparé à un évènement de cette envergure. Quoi qu’il en soit Hebus flâne. Sa console actuelle est la SMS… Oui, lui aussi en rigole. A vrai dire il a réussi à vendre la quasi-totalité de ses jeux, mais la console lui reste sur les bras. Et puis il remarque un jeu. Golden Axe Warrior… Quel titre accrocheur ! Serait-ce une suite au merveilleux Golden Axe dans lequel bubus a claqué tant de fric sur borne d’arcade ? En tout cas il n’en a jamais entendu parler. Voyons ça… hmmmm, moui, bof la jaquette. Rappelons ici que si Sega a perdu la guerre c’est en partie à cause de ses jaquettes de jeu qui comptent parmi les plus moches de toute la création humaine. Ah si, et c’est totalement objectif. Voyons les images… mais, c’est du Zelda tout craché ça !! Et là paf, ça fait paf. LE jeu (ne chercher pas de quoi, y’a rien derrière, c’est juste LE jeu) revient à la mémoire d’Hebus. Oh ben c’est que je me retaperai bien un truc comme ça moi ! Pour patienter !



Ni une ni deux, bubus achète le jeu et y passera le reste de ses vacances. GWA a pompé honteusement Zelda, mais il a amélioré sa difficulté….



Flashnext. Retour en 2004. Bubus est derrière son PC, il se refait le premier donjon de GWA sur FreezeSMS 3.2 parce que cette putain de version 4.6 de merde n’affiche pas les pixels des monstres !! Grmbl… Alors on se tait dans le fond, et on m’écoute. Ecstazy, lumière s’il te plait, et première diapo.



Voilà à quoi ressemble GWA au premier coup d’œil. Ah oui c’est plus beau que Zelda, c’est indubitable (j’aime bien les mots avec bite dedans). Le jeu est tout de même sorti quelques 6 ans après Zelda, donc c’est un moindre exploit. Pourquoi que je vous cause de Zelda à tout bout de champ ? Ecstazy diapo suivante…



Voilà pourquoi. Ah je vous avais prévenu. Comment ? Oui c’est pareil. Tout pareil. En plus beau (voir plus haut). Le principe est identique à celui de Zelda. Vous parcourrez des donjons avec des portes fermées à clé (et qui c’est donc qui devra les trouver les clés ? Link ?! Mais vous n’écoutez rien ou quoi ??), un objet à récolter au milieu, et un gros boss méchant à la fin. Le boss vous file un cristal et un cœur supplémentaire.



Je sais c’est un honteux plagiat. Le pire c’est qu’à ma connaissance, il n’y a jamais eu de procès, et pourtant mêmes les avocats qui ont fait condamner un violeur récidiviste reconnaissant les faits ont du trouver ça plus dur à plaider.

Alors pour le plaisir, et aussi pour partager le fait qu’à ma grande honte j’ai adoré ce jeu, je vais vous détailler les différences.



Tout d’abord un seul bouton sur SMS. Ah oui, c’est comme ça. L’autre sert de bouton select, donc pour accéder à l’inventaire. Donc un seul objet à la fois. Point barre. Côté objets c’est pareil que Zelda, mais on remplace la bougie par la hache. Chez Sega on brûle pas, on coupe.

Au niveau différences en faveur de GWA, la magie fait son apparition (les petites bouteilles bleues sur l’écran). Il vous faudra trouver les parchemins adéquats pour lancer les sorts (bon courage…), mais ils seront tous indispensables pour finir le jeu. Ici aussi vous trouverez plusieurs armures, et plusieurs boucliers.



Gros point négatif, vous êtes obligés de trouver une auberge pour sauvegarder vos parties. Heureusement elles sont bien réparties dans le jeu. Par contre vous pourrez vous y reposer et regagner toute votre vie. Pratique.

Le graphisme est sympa, et les musiques parmi ce qui se fait de mieux sur SMS. Je m’en souviens 13 ans après, c’est vous dire. Magique de ce côté-là.



Bon parce que vous avez été bien sages, je vous présente le premier donjon :


(quand on vous dit que c’est Zelda…)



(Et oui, même les monstres sont identiques… ici aussi squelettes dans le premier donjon, comme les Stalfoss de Zelda)



(on se croirait dans un pavillon témoin pour les aventures de Link non ? Donc les clés, toujours pareil…)



(Ah si petite nouveauté, remarquez le chandelier de gauche enfoncé. Oui, c’est un bouton qui ouvre la porte. Quelle culture !)



(Brrrr la porte du boss avec le supplice du pal avant d’y accéder)


Hop, je choisis l’objet de ce donjon, la hache ! (et en prime la photo de l’inventaire avec la carte du donjon. Pas de compas ni carte ici, elle s’inscrit toute seule quand on découvre les pièces (donc c’est plus dur))



Et voilà le vilain :



Quelques coups de hache et c’est terminé. A moi le cristal !



En sortant de là vous pourrez sauvegarder et filer direct au sud-ouest pour chopper la première magie (qui ressemble furieusement à l’arc de Link mais bon, c’est une coïncidence…)

Au final ne vous mèprenez pas sur mon ton badin ; ce jeu est réellement bon. Oui il est entièrement pompé sur Zelda (ou alors le développeur était retenu captif dans une mine de sel sans aucun contact avec l’extérieur), mais il n’est reste pas moins qu’il est beau, que les musiques sont grandioses, et qu’on se prend une fois de plus au jeu… surtout si on a été déçu par Zelda 2 (je t’aime, moi non plus). Donc n’attendez plus foncez, vous rateriez un excellent titre. Et rappelez vous hein ! Toute ressemblance avec des faits ou des personnages ayant réellement existé ne serait que pure… :-)
Le point de vue de César Ramos :
Relativement classique, à petit prix donc.