Avec Darfour, je séropositive!
Cyberball
Sega - 1989
Faites péter les chips et la bière ! par Ghost

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Cyberball est l'un des tous premiers jeux à sortir sur la Megadrive, donc un peu d'indulgence et considérons l'objet comme une révolution pour l'époque. Mais ça consiste en quoi, en fait?



Comme son nom ne l'indique (presque) pas, "Cyberball" est un jeu de football américain futuriste, avec des robots à la place des joueurs. Rien de plus, rien de moins, sauf qu'il a le mérite d'être accessible à tous. Aussi, pas besoin d'être un fan de ce sport (et même de sport en général) pour apprécier et découvrir le jeu. Les tactiques de jeu sont simples à exécuter et relativement variées, même si ce sont souvent les mêmes qui reviennent.



D'un point de vue graphique, nous avons là un bon gros jeu Oldies en force, avec ses pixels, ses couleurs bien flashouillantes à l'extrême (épileptiques s'abstenir) et son animation du feu de Dieu. Malgré tout, le jeu à le mérite de rester fluide et maniable, même si les sprites ne sont pas très beaux. Les joueurs sont petits mais lisibles et faciles à prendre en main, d'où un intérêt certain (pour ceux qui n'en demande pas trop).



Pour les musiques, on repassera. Aucun intérêt. Mais bon, il faut aussi restituer le jeu dans son contexte et se dire que pour l'époque, ce n'était pas si mal. Après tout, la Megadrive était ce qui se faisait de mieux à l'époque. Dès lors, on peut assimiler ces "sons" (on peut même pas parler de musiques, là) à une véritable symphonie polyphonique inégalée sur les premières "consoles" de salon, tel que l'Atari (encore que les musiques de "Fruity Frank" étaient nettement plus écoutables). Les bruitages sont réduits à leur plus simple expression, juste ce qu'il faut pour donner un semblant de dimension à l'action.



Bref, "Cyberball" est un archétype du genre, un jeu conceptuel pour l'époque (les débuts de la Megadrive... Snif!), moche mais jouable, qui mérite quand même un semblant d'intérêt et qu'on s'y attarde pour délirer. Sans casser des briques, voilà tout de même un jeu plaisant. Et c'est tout ce qu'on lui demande.
Le point de vue de César Ramos :
Heureusement trop rare :-)