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General Chaos
Electronic Arts - 1993
BOUM! par Ghost

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
La guerre sévit entre la Moronica et la Viceria. Pourquoi? Pour le territoire? Pour les idéaux? Que nenni! En fait, c'est juste parce que la guerre, c'est fun! Et ça, le général Chaos, légende vivante moronicane, le sait plus que quiconque. D'ailleurs, c'est vous qui l'incarnez. Le but: foutre la pâtée au général Havoc et à ses troupes vicerianes. Comment? Tout simplement en dirigeant votre "armée", ramassis de brutes sanguinaires et de mercenaires décérébrés, ayant chacun une spécialité propre: lance-roquettes, grenades, lance-flammes, mitraillettes et dynamite.



Maintenant que le décor est planté, passons au jeu en lui même. Dès l'apparition du logo "Electronic Arts", on sent une bonne odeur de mythe en puissance, confirmée par les dessins très cartoon. OK, on a connu nettement plus beau sur Megadrive (ne serait-ce que "Sonic"), et les premières images de l'écran titre, associés à la musique midi foireuse qui semble échappée d'un clavier Bontempi miteux, laisseraient presque à penser qu'on est en train de jouer au plus beau jeu... "NES" jamais créé ;D



Parmi les options disponibles, celle du "Boot Camp": un camp d'entraînement à l'interface très sympa qui permet de se familiariser avec les diverses commandes, ce qui facilite grandement les choses et évite que l'on patauge dans la semoule dès les premières secondes du jeu. Malgré tout, seul, le jeu perd un peu de son intérêt en raison du maniement des mercenaires (à la manière d'un jeu d'échec: on place chacun de ses soldat à un endroit stratégique et on actionne le bouton de tir pour qu'ils fassent feu tous en même temps) qui rebute suffisamment pour qu'on n'ai pas envie de continuer, sauf pour les plus téméraires. La solution: choisir un commando de 2 personnages, au maniement radicalement plus facile, mais le combat devient alors inégal contre une troupe de 5 adversaires.



En revanche, le jeu prend une dimension pharaoniquement "fun" à plusieurs. Car j'ai oublié de préciser une chose: on peu jouer à 4 avec le 4 Way Play. Eh oui! Et là, le jeu prend un sens hyper sympa car on s'éclate vraiment. A deux, chaque joueur choisi un commando et c'est le début d'un grand moment de fun contre l'ordinateur. Dès lors, on se surprend à inventer des expressions symboliques tant le jeu est jouissif et prenant (ex: "Sa mère! J'ai steaké leur bazooka à ces fils de tepu", soit "Oh! Saperlotte! Je viens juste d'effectuer une crémation sur la personne du porteur d'arme lance-roquettes antichar portatif de l'équipe adverse dont les membres ne sont pas de lignée honorable, pour ne pas dire des progénitures de filles de petite vertu").



En plus d'une jouabilité exemplaire, le maniement des persos est aisé (certain diront que les soldats "pédalent un peu dans la semoule" par moments, mais bon... (NDLR : C’est clair mais quel pied !)), mais on doit quand même faire attention à éviter de trébucher sur les obstacles du terrain (tronc d'arbre, barrière, flaque de boue, cactus etc.) et ne pas se noyer (si, si, c'est possible). Parfois, en plus de la mission principale ("tous les buter!!!) peut s'ajouter une mission secondaire, qui consiste, la plupart du temps, en la destruction d'un véhicule adverse ou, au contraire, en la protection d'un véhicule allié, ce qui ajoute à la difficulté et à l'intérêt du jeu.



En bref, General Chaos est un jeu ENHAURME à 2 ou à 4, mais qui perd de son intérêt seul ou à 3 à cause d'une prise en main difficile, soit un jeu parfait pour passer de longues après-midi entre pote à jouer à la guéguerre. Un must à ne pas manquer: si vous le trouvez d'occase, sautez dessus! Vous ne le regretterez pas.
Le point de vue de César Ramos :
Commun, et c'est bien (quelle rime...)