Recommandé par Kim Jong-il.
Streets of Rage 2
Sega - 1992
Les rues de la rage, la rage de dent, les dents de la mer... par Ghost

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Et on remet ça! Il y a à peu près autant de différences entre "Streets of Rage" et "Streets of rage 2" qu'entre le jour et la nuit (bon, j'exagère, mais à peine). L'histoire est quasiment la même, à part que Adam s'est fait kidnappé par Mr X. Axel et Blaze remettent donc le couvert, avec deux autre amis: Skate, le petit frère d’Adam, perché sur ses rollers, pas très puissant mais très rapide et maniable, et Max, énorme catcheur, très résistant est puissant, mais d'une lenteur dérangeante et d'une maniabilité un peu lourde. La joyeuse troupe se ballade dans 8 niveaux qui, à peu de chose près, sont une évolution des niveaux existant dans "Street Of Rage".



Graphiquement, le jeu est superbe, et l'évolution des sprites et de l'animation est fulgurante. Les décors sont riches et animés, et on peut casser encore plus d'éléments que dans le premier épisode. Les armes ont quelque peu changé (fini la bouteille, bonjour le sabre, le shuriken et même la grenade allemande) et leur maniement dépend maintenant du personnage: Blaze et Max manient le sabre et le tuyau de plomb de manière assez dévastatrice, tandis que Skate à plus de mal. Axel reste, comme d'hab', le plus équilibré de tous et l'on prend un réel plaisir à l'utiliser, alors qu'il n'était pas très agréable à manier dans le premier, face à Blaze et Adam. L'animation de tous les personnages est impressionnante et très réaliste, et l'ensemble est 100 fois moins saccadé que son prédécesseur.



Au niveau des options, on ne peut qu'admirer la richesse des paramètres proposés et, surtout, le mode Versus, qui vous permet de vous battre contre votre pote en mode 2 joueurs, tel un bon vieux "Street Fighter". De plus, un cheat hyper-simple à réaliser vous permet d'obtenir 2 nouveaux modes de difficulté (Very Easy et Mania: "archi-facile" et "archi-balaise", en somme), ainsi que le choix du nombre de vies (jusqu'à 9) et le choix du niveau, ce qui ajoute du fun au jeu.



Mais j'ai gardé le meilleur pour la fin: les coups possibles. Et sur ce point, "Streets of Rage 2" surpasse presque les meilleurs jeux de baston: chaque personnage possède une tripotée de coups destructeurs (taper en arrière, jeter n'importe quelle arme, projeter, enchaîner les coups etc.) qui, une fois maîtrisés, rendent le jeu diaboliquement prenant et vachement tactique. Le coup spécial (appeler la voiture de flics pour un coup de main) a été remplacé par un coup surpuissant qui change selon qu'on le fasse sur place ou en donnant une direction (vers l'ennemi) mais qui, en contrepartie, consomme quelque peu de l'énergie du joueur. Ajouter à ça en moyenne 2 prises et 2 projections par persos, plus un coup en avant qui touche en plusieurs points, plus un coup en arrière, plus un enchaînement classique, et vous obtenez le beat-them-all le plus complet jamais créé sur la Megadrive.



En bref, "Streets of Rage 2" a su corriger les faiblesses de son ancêtre pour devenir un jeu formidablement divertissant, riche et superbement réalisé pour cette console, qui reste le meilleur de la série. Un objet de culte indémodable qui vous fera toujours autant triper dans 10 ans tellement il frôle la perfection en la matière.

Le point de vue de César Ramos :
Comme tous les opus de la série, commun, et donc joyeusement trop cher !