Le prochain slogan sera mieux.
Adventures of Lolo (the)
HAL Laboratory - 1988
Petit. Rond. Différent. par EcstazY

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Demandez à qui que ce soi quel est son jeu de puzzle favori, et vous êtes à peu près sûr que les 3/4 des gens répondront "Tetris". Oui, bon je conçois que vous ayez d'autres sujets de conversations, mais il me fallait une intro qui change. Tetris est un bon jeu, mais ce n'est pas ce que je considère comme un jeu de puzzle. Non, je ne vais pas rentrer dans la grosse discussion d'intégriste, mais c'est plus un jeu où il faut réfléchir rapidement. The Adventures of Lolo est ce que j'appellerais un vrai jeu de puzzle, taillé pour la sueur et le sang. L'histoire (oui il y en a une, gros effort de la part des développeurs) est simple (oui fallait pas trop en faire non plus). La petite amie de Lolo, Lala, a été kidnappée par The Great Devil (oui, le vrai). Et Lolo part à sa recherche. Séquence passion.



Et comment va t-il sauver sa chérie ? Simple. Le jeu est divisé en 10 niveaux eux-mêmes composés de 5 pièces. Soit pour les matheux (ah ah) un total de 50 pièces à parcourir. Dans chaque pièce, Lolo doit collecter tous les coeurs, et la réussite de cette mission ouvre le coffre de la pièce contenant la pierre qui vous fera passer à la pièce d'après. Ca parait simple, et c'est vrai que ça l'est. Le tout est d'avoir le coup de main. Le ramassage de coeurs provoque diverses réactions chez notre ami tout rond. Certains provoquent l'apparition d'un pont, ou encore permettent à Lolo de tirer sur ses adversaires, ce qui les transforme en oeuf. La plupart du temps l'action consiste à coincer l'ennemi le plus coriace à l'aide de blocs. Mais la plupart des niveaux donne lieu à de véritable stratégie de sioux. C'est la variété des ennemis et des situations qui en font un vrai jeu de plate forme. Chaque action est précise. Et un dérapage sera mortel. Oui, je sais le look rond de notre héros vous l'avait rendu sympathique. Et bien non, c'est un véritable héros, près à survivre 3 mois en mangeant ses propres excréments...



Par chance nous sommes un peu aidés dans notre tâche de sauver l'ami rond. Les ennemis ne bougent qu'après le premier mouvement de lolo. Cela laisse le temps d'analyser la situation, d'appeler son pote-qui-l'a-fini-1000-fois pour un éventuel conseil. Si l'on est bloqué, il y a la célèbre combinaison "suicide". Un petit SELECT et notre héros est pris de spasmes anaux, du plus bel effet, me faisant un peu penser à un mec qui prend feu. Il y a aussi un système de mot de passe, qui gère la pièce où l'on est, et pas seulement le niveau. Cela évite la frustration de tout se retaper en cas de pépins.



La difficulté du jeu est légère. Même les plus jeunes cancres, les plus jeunes joueurs de la planète sauront déjouer les maléfices du grand méchant tant la difficulté est progressive. En fait après analyse précise de ma part (oui, j'ai 40° de fièvre je vous promets c'est pas évident) la facilité du jeu est qu'il ne suffit pas d'être hyper rapide. Une grosse guimauve suffira à remplir les conditions de réflexes des niveaux. Vraiment hyper progressif, ce que la division par tableaux arrange pas mal.



Le jeu est bien fun à jouer. Il y a pas mal d'ennemis, et on passera un bon bout de temps à tester pour voir ce qu'il va faire. Pas trop, car la mort est à chaque tournant. Pour une fois lorsque l'on meurt on ne peut s'en prendre qu'à soi même. C'est très difficile pour mon ego. J'ai pris 6 mois de thérapie pour admettre qu'un jeu pouvait provoquer des erreurs de ma part. Le plus amusant est le côté drogue du jeu. Impossible de l'éteindre en plein milieu d'une salle où l'on est bloqué...



Les mouvements de Lolo sont basiques, à savoir les 4 directions, plus tirer, utiliser "son suicide". Bon, je pense qu'il était peu judicieux de confier au bouton A le maniement de l'objet et du tir, car parfois, c'est vrai que l'on s'embrouille. Exemple concret : vous êtes face à une rivière, un pont tout près à sortir du sac à dos, et au lieu de cela vous gâchez LE tir que vous avez pour survivre. C'est ballot, il faut recommencer... Et c'est l'un des problèmes du jeu. Une fois fini, aucun intérêt de le ressortir du placard. Voilà, c'est terminé point barre. On le ressortira 10 ans après avoir oublié les pièces... On peut se faire des concours de vitesse éventuellement, mais bon c'est un prolongement du jeu un peu artificiel.



Mais franchement le finir au moins une fois est une bonne chose ! Les graphismes sont magnifiques, tout mimi. La plupart des ennemis semblent (et sont) bien inoffensifs. Un peu à l'image de certains pokémons... Ils sont bien animés, tout comme notre boule préférée. L'animation est vraiment fluide, c'est très agréable. L'intro est bien tournée, propre sur elle, rien à redire. J'adore l'image où Lolo tend sa main incapable de faire quoi que ce soit...



Mais il n'y a pas que les graphismes dans la vie il y a aussi les musiques ! Et là attention il n'y en a qu'une. Les développeurs n'avaient pas intérêt à se planter, mais par chance elle est énorme ! Très fraîche, un thème bien cool, que l'on ressort souvent lors des soirées "Oldies Tunes". Les bruitages sont très appropriés, et collent parfaitement à leurs actions. Bon, OK le pont est un peu surprenant à sortir, mais bon qui ça intéresse ? D'ailleurs, qui a lu ce texte jusqu'au bout ? Sérieux ? Mon dieu, peut-être que je parle tout seul dans l'infini du Net. Diantre.



Pour finir je dirais que si vous voulez un bon jeu de puzzle, il serait bon de l'avoir. La variété des niveaux associée à des graphismes tout bons et une musique de balle font que ce jeu tiendra en haleine la plupart des gens normaux. Une vraie merveille !
Le point de vue de César Ramos :
Relativement commun. Trouvez-le il le mérite !