Le site qui a vu un Zara à la place d'un Zorro.
Castlevania 2 - Simon's Quest
Konami - 1988
Et Simon refait chauffer le string par EcstazY

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Castlevania… Ce nom résonne à l’oreille du fan de Nintendo comme la corde d’un string qui pète. C’est culte. Que ce soit sur NES ou sur SNES, cette série a toujours eu un franc succès, qui d’ailleurs a complètement aveuglé le livre original du Dracula de Brahm Stoker's. M’enfin c’est la magie du jeu vidéo eh eh ! Ce deuxième opus de la série est de loin le plus différent de tous, et ce à de nombreux points de vue. Nous allons voir pourquoi, et en tirer les conclusions qui vont bien.



L’histoire est toujours la même. Papa Belmont était tueur de Dracula, et c’est un boulot que l’on se refile de père en fils. Là, à la génération d’après le premier épisode, Dracula revient. Le petit texte d’ambiance de l’écran titre est évocateur : « Un pas dans l’enfer. Vous êtes de retour en Transylvanie pour tuer une bonne fois pour toute le vilain comte Dracula. » Tout un programme !



On commence le jeu, et tout de suite, on s’étonne du changement : on démarre dans un village ! Même pas hanté le bougre, juste un village, avec ses gens (bon OK avec un look un peu spécial, genre prophète ou lépreux…) mais un village quand même merde ! Et c’est là d’où vient toute la particularité de ce jeu. Alors que tous les autres de la série son plutôt plate-forme-action, cet opus est à la limite du RPG-Action. En effet, il vous sera impossible de terminer le jeu sans parler à tout le monde pour vous en sortir, résoudre les quêtes (et oui ! Il y a une multitude de petites quêtes maintenant !), ce qui rapproche plus ce jeu d’un Zelda 2 que des autres.



Niveau comportemental, ce numéro est aussi étonnant. Dans tous les autres Castelvania, le héros Belmont est quand même un vieux golem, qui pèse ses 210 kg, et ça se ressent bien au niveau de la manette. On se traîne salement, et chacun des sauts reste un calvaire, avec son lot de facétie du genre « j’ai vu trop court je tombe dans le trou comme une merde ». Pas trop dans celui là ! Bon il reste un peu handicapé du bulbe, en restant quand même lourdingue, mais c’est presque agréable, vraiment ! Il est toujours vêtu du célèbre fouet qui a fait la différence, à savoir un fouet « upgradable » qui évolue au fur et à mesure des options. Au début on se bat avec la corde à linge pour finir avec un chat à neuf queues, qui découpe un arbre. Mais un Belmont donc très en forme, j’adore !



Les graphismes ont aussi pris un coup dans la tronche. En effet on quitte le style « purée de pixels de merde » (et Dieu sait que j’aime les pixels !) du premier épisode, qui donnait bien mal aux yeux au point de se demander si on avait bien insérer la cartouche dans la console. Là, on est sûr que la cartouche est bien enfoncée ! Les graphismes des villages sont très jolis, peut-être que les maisons sont un peu disproportionnées, ok, mais bon c’est assez fin, personnellement j’aime bien. Les décors « d’extérieur » sont nettement plus jolis, on ne confond plus l’eau avec les arbres qui se confondaient avec un squelette, qui se confondait avec un dolmen qui… Non c’est révolu !



La musique est toujours aussi sympathique, avec le mérite de ne pas être dans le genre « marteau piqueur de merde », genre la musique à chier mais que l’on n’oublie pas. Cauchemar ! Là ça va. Une autre différence étonnante au niveau du gameplay est la gestion du jour et de la nuit dans le jeu. On se balade tranquillou dans la forêt à casser du squelette, qui se brise en un coup. Puis d’un coup petit message « Ce serait dommage d’être maudit par une nuit pareille », et pouf la nuit tombe. Là c’est beaucoup plus emmerdant, finit le tourisme, on se retrouve face à des ennemis 2 fois plus nombreux et surtout 2 fois plus emmerdant à tuer. De plus les portes dans les villages sont fermées la nuit. Remarque je comprends vu ce qui traîne dans leurs rues la nuit (zombi, chauve souris carnivores…)



Au final on se retrouve avec une intrigue et un jeu vraiment prenant, long (mais les passwords ne sont pas faits pour les chiens, ah ah !!) mignon, maniable, jouable, intéressant, grand quoi ! Si vous découvrez la série des Castlevania, cet opus est de loin le plus dur par son côté RPG. Mais quel pied au final, je vous le recommande grandement, c’est un investissement sur le mythe !


X Files :

Ce jeu n'échappe pas à la règle des surprises du code.

Dans le manoir, on aperçoit par exemple dans les tiles un zombi qui n'apparaît nul part :


De plus, dans la la ROM, à l'offset 0000CF50, on trouve le texte suivant : I'll show you the way. C'est amusant car c'est très similaire avec le texte de l'homme du bateau, qui lorsque l'on est équipé du coeur sort son "Let me show you the way". Mais il ne dit jamais I'll show you the way, ni personne dans le jeu.

En regardant encore un peu le texte du code, on voit à partir de l'offest 0000CCE0 :
Your skill level has increased to 1.
Your skill level has increased to 2.
Your skill level has increased to 3.
Your skill level has increased to 4.
Your skill level has increased to 5.
Your skill level has increased to 6.
Your skill level has increased to 7.


C'est évident que ces textes devaient apparaître lorsque l'ami Simon gagnait un niveau, mais rien n'a été implementé en ce sens dans le jeu.

Plus loin, aux offset 0000CCD0, 0000CF90, 0000D1F0, et 0000DC60, le texte "Nothing."

4 fois le mot nothing. Mais pas une seule fois ce nothing ne s'affiche durant le jeu. Pointeurs ? Merdouille pour remplir la mémoire ? Nous ne le saurons vraisemblablement jamais...
Le point de vue de César Ramos :
Grande diffusion, mais petite rediffusion. Ce jeu étant un jeu à fan, on le voit rarement tourner sur les circuits normaux. Mais trouvable relativement cher.