Une fois n’étant pas coutume, c’est donc pour enfoncer le clou de la pancarte « NO SPORTS » sur la NES que je m’y recolle avec un jeu de foot. Le premier à être tombé sous ma plume était Konami Hyper Soccer. Et tel un Dreyfus injustement fustigé (ou judicieusement, en fait je m’en tape, c’est juste parce que ça fait bien dans le texte) il est temps de réhabiliter ce jeu somptueux qu’est Konami Hyper Soccer.



Oui vous avez bien lu. Réhabiliter. Paf. Hop. Rien que ça. Pourquoi ? Parce qu’au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Et figurez vous que Goal ! est aveugle, sourd, manchot et qu’il suinte le pus par tous les bubons de sa peste infectieuse. Vous l’aurez donc compris : j’aime pas ce jeu.



Par où commencer…. Vraiment, on ne sait que choisir. Telle Mme Thérèse devant sa boîte de doubitchous de Sofia ® , je n’ai que l’embarras du choix pour trouver un mauvais morceau. C’est bien simple y’a que ça dedans, des mauvais morceaux. Grmbl. Bon tant pis. Allons-y. Feu à volonté.



Les graphismes sont, hem, comment faire passer le message ? Imaginez vous une fille bien moche. Et qui pue. Mais qui pue beaucoup hein. Et très moche. Bon ben vous devez lui faire un cunnilingus ou prendre une balle dans la nuque. Voilà. Ah oui, elle a ses règles en ce moment. Bon c’est pas vraiment des règles, mais la blennorragie entraîne parfois des pertes sanguinolentes alors… Vous y êtes ? Et bé les graphismes c’est pareil. Ecoeurant. Un véritable scandale. Un vert digne du stade du Dynamo Tchernobyl au printemps 1987. Des joueurs tétraplégiques montés sur coussin d’air. Une surface de réparation rouge. Remarquez après le vert de la pelouse ça fait presque plaisir. Je n’en dirai pas plus.



J’ai pas testé le son. Ah non, je ne m’y suis pas résolu. D’une part parce qu’au travail c’est pas évident, et d’autre part étant donné les graphismes, je n’aurais pas survécu au son je pense. Surtout que le gameplay m’avait déjà bien entamé…



Ah le gameplay. Ben finalement dans Konami Hyper Soccer il est bien présent. Oh il est discret, mais si on cherche bien près du radiateur on doit le trouver. Ici non. Cherchez pas. C’est atroce. Les tacles ne se font pas dans toutes les directions, les joueurs ont un totem dans le fion (qui provoque vraisemblablement leur tétraplégie), et les passes/tirs sont dignes d’un Guivarc'h des grands jours… une véritable catastrophe.



Ce jeu est une merde. Et j’aurais bien aimé vous répondre tel un Dominique Besnehard dans « La Cité de la Peur » : Je n’écrirai rien sur ce jeu, c’est une merde. Mais c’eût été vous manquer de respect que de ne point vous mettre en garde contre un tel danger. Rien de positif donc. Ah si, il paraît que ça a fait un carton en Pologne en 1998. Ben non en fait, rien de positif.

Le point de vue de César Ramos :
Malheureusement si commun...