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Hunt for the Red October
BEAM Software - 1990
Sean en verlan, ca fait N(a)ES par EcstazY

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
The hunt for the Red October est, comme nos ami(e)s Anglophones s’en doutent, l’adaptation du film du même nom. Quoi ? Tu ne parles pas anglais ? Et tu te dis Oldies ? Ah ah ah laisse moi rire. Mais je suis là pour t’aider. Première leçon :



Hunt for the Red October = A la poursuite d’Octobre rouge

Ah ça va mieux là hein ? Petit(e) coquin(e) va. Bon et il y a un scénario dans ce flim ? Oui, et il est basique. La Russie est en avance pour une fois et développe un sous marin très hype en cette période de guerre froide. Les USA ont les dents. Et pire, le commandant du vaisseau tue le marin censé garder le navire, et part avec le sous marin, en plein vers les USA. Pas de spoilers, ce n’est pas mon genre. Mais le jeu va donc se coller à ça. Et bien c’est du propre. Le film a beaucoup vieilli, qu’en est-il donc du jeu ?



Le jeu est donc à bord du sous-marin. Ah ah je savais que cela vous ferait frissonner de partout. Vous vous souvenez de la critique de Silent Service, que je suis le seul au monde à avoir apprécié, et vous pleurez en pensant que je vais encore prêcher dans le désert. Et bien non, il n’y a pas de raison, petit ingrat. Ici, on dirige un sous marin, dans une sorte de shoot, en vue de côté. Le dernier niveau est un jeu de déminage, où l’on incarne Sean Connery (oui, le tas de pixels c’est lui) mais c’est la fin, on verra plus tard.



On dirige donc le sous-marin, dans l’eau (si je le précise, cela n’avait pas l’air gagné pour tout le monde). Il se dirige à la croix, et est bien sur armé avec une mitraillette de base, et une missile tiré du pont qui part à la vertical. Superbe. Le sous-marin se dirige relativement bien, et le premier niveau nous permet de bien tester l’engin. On gigote dans tous les sens, c’est bon c’est maniable. On fuit sans trop de soucis du port, en évitant les portes mobiles et autres petits sous-marins ennemis. Simple. Oui, le jeu est assez didactique. Le deuxième niveau est un peu plus ardu, avec une caverne de glace à éviter (c’est mieux). Et là on sent le drame. Ce qui n’apparaissait pas dans le premier niveau qui est très vaste en surface de jeu, là nous saute à la gueule violemment. Oui, un sous-marin c’est long et c’est chiant à manier. Si si. La caverne s’avère être vraiment étroite. Et il ne faut pas oublier d’aller chercher un peu d’air de temps en temps, c’est l’une des causes les plus stupides de mort.



Et oui, l’oxygène est l’un des paramètres de vie de notre vaisseau fuyant. On a l’armure et l’air. Logique. Bien sur après un peu de fouille on trouve des bonus qui nous remettront tout ça d’aplomb, pépère. Oui, le jeu est un peu compliqué parfois, et on en arrive à pester contre ces saletés de sous-marins ennemis qui larguent 10 bombes et qui se taillent comme si de rien n’était. Et nous pendant ce temps là, à tenter d’éviter les bouts de grottes qui nous tombent dessus. Mais rien de déprimant, le jeu est plutôt aisé. Après la caverne de glace, direction les coraux, avec les avions ennemis pilonnant la mer dans l’espoir de voir notre cher sous-marin faire la planche. Ils doivent vraiment pas être content vu les moyens qu’ils y mettent pour nous abattre. Entre deux niveaux on a le droit à un petit écran d’animation montrant le président américain et russe en train de hurler. C’est la touche folklorique du jeu.



Après les coraux, la grotte de nuit, puis la base secrète qui va sauter. Oui, la vraie base de James Bond, celle avec les bâtiments sous l’eau en forme de poulpe. Quoi vous ne connaissez pas les poulpes ? Puis retour dans les tropiques. Là, on passe le niveau tranquillement, sous les bombes (est-ce que quelqu’un a déjà compté combien de bombes un jeu utilisait ? Suis-je le seul à me poser ce genre de question ?) et une fois à la fin : SABOTAGE



Oui, Sabotage. L’équipage se rebelle et a semé des bombes à désamorcer. Et comme le désamorçage c’est un peu comme un slip, on ne peut le confier qu’à quelqu’un de bien, et bien là c’est Sean Connery qui s’y colle. Remarque, c’est de sa faute tout ça donc… On doit donc parcourir un niveau ignoble (si si la NES a eu honte en affichant cela, enfin chez moi en tout cas) à la recherche de la bombe allumée, et la neutraliser. Bien sur il y en a une autre juste après qui s’enflamme. Bref, c’est l’enfer. Surtout que le héros se dirige vraiment très mal. Oui, il possède cette démarche que l’on a généralement après avoir entendu « tu verras, ce ne sont que les 3 premiers centimètres qui font un peu souffrir, après ça va tout seul ». Quoique je ne sois pas coutumier du fait, mais quand même. On galère, surtout que el sous-marin est peuplé de faune malsaine, qui ont décidé que non, ils ne vous laisseraient pas déminer tout ça, et qu’ils préféraient sauter corps et âmes. Quelques écrans plus loin, c’est la fin. Paf, tout de go, terminé.



Oui, Hunt for the Red October est un bon jeu. La musique n’existe pas, mais l’ambiance est sympathique, et la difficulté est tout de même là. Mais je n’en tire pas grand-chose. Je le termine point barre. Mais j’y retourne de temps en temps, pour le fun de voir Sean courir après des bombes allumées. Un jeu tout à fait correct, mais un peu faible tout de même.

Le point de vue de César Ramos :
Courant, pour trois rotins...