Le site qui repeint son plafond.
Low G Man
Taxan - 1989
On a raté le point G par EcstazY

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Low G Man. Oui, ce nom est aussi prenant qu’un slip qui vous rentre dans les fesses après une dure journée de marche. Un slip ou un caleçon, peu importe. Je ne sais pas pourquoi j’ai placé tant d’espoir dans cette simple cartouche. Oui, j’ai tout misé (j’étais jeune) sur le dessin de la cartouche. J’étais fougueux et pas encore bien formé, maintenant je vais mieux je me soigne. Avais-je raison de tout mettre dans le packaging ? Etais-je si con que ça ? Réponse ci-après.



Ecran titre lambda. Puis premier niveau. Aïe. Vous avez déjà joué à un diaporama ? Moi oui, ici. On doit bien être à maximum 4 images / secondes avec un bon vent dans le dos. Déjà cela part bien mal. Je commence à tatouiller ma manette. Ok, le bonhomme est bien décalé dans ces mouvements, ça va être le pied. Il a un grappin qu’il agite dans toutes les directions. Nickel, le principe est sympa. Je n’aime pas trop dans un jeu quand on ne peut tirer que dans une direction. Bon, un point positif. A l o r s j a v a n c e d o u c e m e n t . Non, je vais arrêter, je ne vais pas vous la jouer diaporama non plus. Donc rencontre avec les ennemis.



Bien coton la rencontre. Le premier ennemi est vite escaladé, puis occis d’un coup de grappin. Puis un autre en vol. Bon sang ce qu’ils sont costaud les traîtres. Il en arrive parfois plusieurs, bien solides, qui se perdent dans l’immensité des niveaux. Oui, vous connaissez ce syndrome : l’ennemi rebondit dehors, et on ne le revoit plus. C’est une astuce comme une autre : la fuite. La plupart du temps vous essayerez de fuir, car ça ne sert à rien de se faire mal hein ? Et vous courrez. Mais vers où ? Ah mon dieu on s’enfonce…



Vers les niveaux de plates formes, au demeurant creux et complètement inintéressants. Les niveaux sont grands. Non, ils se terminent rapidement rassurez-vous. Mais grand, ample vaste, je ne sais trop comment dire. Dans un jeu de plate forme, d’habitude on se retrouve avec des blocs, des passerelles hein ? Et bien là, oui, une fois de temps en temps, pour la forme. Sinon, c’est plat, affreusement plat. Et triste. Les couleurs sont moches, genre la palette du « pauvre chien, il a tout vomi » Une véritable horreur visuelle. Ach, encore raté.



Oui, les niveaux se succèdent et… Se ressemblent, pas de bol. Ce n’est pas la vague tentative de changer le décor moche qui y fera quelque chose. On se tape tout de même 5 niveaux principaux, entrecoupés par des séquences de jeux. Abominables. C’est long. Je crois que c’est la première fois de ma vie où j’en arrivais à prier pour arriver à la fin. Et bien c’est chose faite. Malheureusement pour moi je ne me suis aperçu qu’au dernier moment qu’il y avait un système de password, plongé dans ma hargne de ce jeu. Mais c’est chose faite. Ouf.



La difficulté est donc bien réelle. Oui, jouer à 4 images / s demande un réel effort, une certaine maîtrise du pad. Mais le reste du jeu n’est pas dur. Les boss sont relativement simple à tuer. On rentre dans la salle fermée, on donne des coups partout, il mourra toujours au bout d’un moment. Basiques. Le pire c’est que l’on a un peu de variété. Oui, on a un niveau en chute libre, un autre en vaisseau. Mais non, rien ne vient occupé l’ennui mortel qui se dégage de ce jeu.



Sauf une chose : la musique. Oui, aussi étrange que cela puisse paraître, certaines musiques du jeu sont bonnes, voire excellentes pour certaines. Les ambiances créées sont chouettes, mais malheureusement le reste ne suit pas. Seigneur, pourquoi les as-tu abandonnés !



On a donc un jeu vraiment très moyen, avec des graphismes… Et une animation… Le tout doté d’un gameplay… Il reste la musique, qui malheureusement à trop à faire pour sauver l’intégralité du titre. Au revoir Low G Man, je ne me laisserais plus berner par ton étiquette affriolante, catin va ! (rien à voir avec la tarte du même nom ;)

Le point de vue de César Ramos :
Classique à bas prix.