Gabbersteff
La théorie du chaos
45 ans
Si parmi vous il se trouve encore quelques naturalistes passionnés par la faune obscure de notre monde, Gabbersteff - Gabber pour les intimes, Steff pour les très très intimes - est fait pour vous.
Gabbersteff est en effet un mystère défiant chaque jour plus d'une demi-douzaine de lois de la nature, et sans bouger les oreilles.
Gabber est resté coincé à une époque, mais certainement pas la nôtre. Qu'il ait fait son nid parmi nous n'a donc finalement rien de surprenant. Maladivement attiré par le foot des années 80, si possible en vert avec des poteaux carrés, par les chiptunes Amiga ET les musiques électroniques boum-boum qui tachent, il est certainement l'un des plus farouches extrémistes du sprite, et je parle bien de pixels et non de bulles. La 3D le fait vomir - conceptuellement, et non graphiquement, attention - au même titre qu'un maillot de l'Olympique Lyonnais. En revanche, mettez-lui entre les mains n'importe quel jeu de foot d'avant l'ère 3D et il vous pilera l'ognon, si possible avec l'équipe des Emirats Arabes Unis ou du club de Sctrüüklosiev.
Mais Gabber, c'est surtout une légende de l'improbable. Quand il arrive, les gnés changent de trottoir, et les femmes s'affolent. Vous pensiez qu'il était impossible d'atteindre l'orgasme tout jouant à California Games sur Master System et en posant une bière sur les seins de votre partenaire sexuelle du moment ? Gabber, lui, le fera, si possible en rotant.
Accumulant les gaffes avec autant de régularité qu'il s'en sort dignement, Gabber est un peu notre mascotte. Sans lui, on s'ennuierait. Sans sa gentillesse proverbiale et sa connaissance intime de Rémi Bricka aussi.
Ne soyez pas trop dur avec un Stéphanois, il a beaucoup souffert. Pour notre plus grand bien.
Petemul