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Motocross Maniacs 2 (Crazy Bikers)
Nintendo - 1999
Boost, now le retour par EcstazY

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Yeah ! Et c'est reparti sur les pistes boueuses de la Game Boy couleur ! Vous vous souvenez sûrement du premier épisode, le jeu bien root, avec rien à part sa moto de compétition (oui, parfaitement, une 50cm cube, mais c'était en 1989 madame, un peu de compassion voulez-vous ?). Et bien on remet le couvert avec cet épisode tout coloré, digne suite de son grand frère adoré. Oui, je suis un poète, pour ceux qui n'auraient pas vu il y a une rime là...



J'ai eu ce jeu après qu'un ami m'ai donné sa Game Boy Couleur avec le jeu en cadeau. Et je dois dire qu'avant d'allumer ma consolette, l'appréhension était grande. Oui, est-ce que le passage à la couleur allait pourrir l'esprit du jeu ? Est-ce que le fun foufou du premier se retrouverait dans celui là ? Lisez ami(e) internaute, on va voir ça ensemble. Notez au passage le petit "copyright 1989 - 1999" qui rappelle bien que c'est le petit frère officiel !



On allume la bête et on se retrouve face à un écran, de bien belle facture. Si si disons le franchement moi j'aime beaucoup. Un pur style Game Boy Couleur. Mais toujours l'appréhension à la gorge (oui c'est une expression, ça ne veut rien dire en soi) je regarde les options. On peut choisir la couleur de son gars (bien, c'est con mais c'est sympa), le niveau de difficulté des chronos, et le handicap. C'est quoi ça ? Non, notre héros ne va pas sortir son fauteuil roulant pour remplacer sa moto, ne vous inquiétez pas... C'est l'option qui permet si on est dernier d'aller un peu plus vite que les autres. Oui, je sais vous êtes un mec taillé pour la sueur et le sang et vous ne serez jamais dernier. Mais c'est pour les djeunz qui débutent. L'ordinateur se remet donc miraculeusement à remonter sur vous comme une balle, jusqu'à ce qu'il vous double et à ce moment là, ce soit vous qui fonciez. Ah ah, plus d'ordinateurs surhumains qui foncent tout seul, au boosts illimités comme dans le premier ! Enfin un ennemi "réel". Ouf. On peut donc enfin se lancer dans la course proprement.



On choisit le mode championship pour se faire la main. Ah le tout en couleur avec enfin une vraie interface. Bien, voila une bonne nouvelle. J'aime bien le oldisme, mais je ne crache pas sur un tout petit peu de couleurs, faut pas déconner non plus. Tout est mignon. On note qu'il y a 10 circuits, avec 5 thèmes graphiques différents : le cross, le front de mer, la fête foraine, le stade et la vieille ville. On choisit le premier niveau pour débuter propre et au taquet. Magnifique. Les couleurs sont belles, les décors fins. La moto est toujours bien root, faite de 13 misérable pixels (non, je n'ai pas compté, c'est juste pour dire qu'il n'y en a pas beaucoup). On peut donc penser que l'on va retrouver les sensations d'antan. Et pour vous éviter de lire jusqu'au bout, ... Non je ne le dirais pas, lisez jusqu'au bout merde alors! On a donc un jeu qui est la suite d'un des mythes de la console, en couleur qui reprend au premier abord les graphismes du premier en mieux. On ne peut qu'aller de l'avant !



Je démarre. Bon sang je viens de quitter il y a 10 min le premier du nom, les boutons sont immédiats ! Ils ont gardé exactement le même gameplay ! Culte. Notre "héros" doit toujours être conduit à la victoire, c'est une question d'honneur. Il enchaîne les boosts, les courbes, le chao de la route, les loopings et autres facéties du sort avec le même élan que le premier. Fort. Mais il y a des changements. Oui, parfaitement monsieur. Au niveau du gameplay, il est identique. Ok. Mais ils ont rajouté des nouveautés. En effet, avant en faisant des loopings à des endroits précis, on gagnait un petit clone qui nous suivait derrière, et on pouvait en cumuler 3. Dès qu'on tombait, ils disparaissaient. Là, on les gagne de la même manière, mais dès qu'on tombe on perd le dernier. Ca ne change rien, c'est LE détail qui tue. Bon, je ne sais même pas comment je sais ça, vu que je ne tombe jamais ;-) On a donc le même jeu en plus beau, en très beau même en fait. Vraiment j'adore ce genre de couleurs bien pétantes. Admirez-moi ces nuages là, qui nous sautent au visage dès le premier niveau, on ne peut qu'aimer ! Les contrastes de couleurs rendent le tout très fort, vraiment beau. J'adore. Mais au final, si on a le même jeu mais en couleur, qu'est ce qui change ?



Les niveaux. Et oui les niveaux sont différents. Normal me direz-vous, c'est plutôt rassurant. Oui, je suis d'accord, mais ce n'est pas évident quand même, ingrat(e). On se retrouve avec (et c'est là où tout va bien) des circuits dans le même esprit que le premier. Parfaitement ! On se retrouve une fois de plus à tournoyer en l'air comme un demeuré pendant les 150m de chute libre qui nous relient au sol. C'est grand. On prend toujours autant son pied à faire le foufou. Même mieux. les circuits sont beaucoup plus techniques. L'apparition de nouvelles "pièces" les rendent follement attrayants. On voit donc apparaître des séries de pneus qui nous font rebondir à l'extrême (pour tournoyer dans les airs comme un golio et rafler des points), ou encore des tunnels dans le sol, ou des grandes roues... Le décor est cette fois-ci intégré réellement au jeu. C'est une véritable joie de sautiller dans tous les sens, d'utiliser son boost, de sauter dans le vide, de gagner. Oui, car c'est quand même un petit peu le but. Et là aussi nouveauté.



Comme je le disais plus haut, on peut choisir la difficulté du chrono. ENFIN ! Souvenez-vous, les temps de merde à battre du premier. N'importe quelle nouille était capable de les battre, ce qui rendait le challenge vraiment léger, sauf en état d'ébriété. Mais là c'est une autre paire de couilles, euh de manches. Les chronos débutants et moyens sont assez aisés. Mais le professionnel demande quand même d'avoir le coup de main. On se retrouve entre amis à se faire des records de timing. Car oui, apparition de la pile de sauvegarde ! Quelle joie de voir ses temps mémorisés et de se battre avec un ami dans le trip pour dire que non, il ne fallait pas prendre ce *$ù*^ù de looping car cela aurait fait gagner 1 demi seconde au chrono final. Ah ce jeu...



Et pour poursuivre dans les innovations, celle qui ne sert à rien, l'éditeur de niveaux. Si, ok c'est rigolo, on peut se faire plaisir, mais en fait non. On est limité en nombre de pièces à mettre, et mine de rien, c'est dans ce genre de situation qu'on se rend compte que level designer ça ne s'improvise pas ! On pond une sorte de circuit sans intérêt la plupart du temps. Non je ne généralise pas, vous pondrez peut-être le circuit de fou, mais je n'en ai jamais vu alors bon... Courage, futur petit Sid meier ;-) C'est l'option qui (je trouve) ne sert à rien. Le décor est un thème style 'urbain', pas bien bien joli. Mais pourquoi pas, si cela permet de rallonger la durée de vie infinie de ce jeu...



Mais ce jeu ne serait rien sans son mode deux joueurs. Là gros délires en perspectives. C'est toujours aussi grand de pourrir son pote/frère/chérie en combat à mort, où l'on appuie comme un tarée sur le boost en espérant que ce fumier qui ne vous lâche pas les bottes se gaufre aussi au prochain looping. Et on tournoie à deux, on se plante à deux, on jure à deux, on trip à deux. Tout ça dans un environnement diaboliquement mignon et pourtant pas si loin que ça de l'autre. Grand !



Ce jeu est donc le digne successeur de son grand frère, adapté à la sauce moderne. Une vraie merveille que tout possesseur de Game Boy Couleur se doit d'avoir tellement le fun est là. Ce jeu est comme le cochon, tout est bon !
Le point de vue de César Ramos :
Très commun comme le premier ! Sautez sur les deux !!!