Zygot, ma Vie, mon Oeuvre... non déjà pris. Zygot, la Légende Vivante... non plus, trop modeste. Le culage parfait par le Dr Zygot. Voilà qui est mieux !
L'an de grâce 1983 est celle qui a vu naître Zygot et accessoirement Square. Né de parents normaux, c'est bien la seule chose qu'il ne sera jamais. Très tôt, le jeune Zygot est attiré par l'étrange boîte grise qui fait du bruit quand on appuie sur un bouton et qui occupe pendant des heures son père. Mais il faudra que s'écoule environ huit années avant qu'enfin Zygot ait la possibilité de s'asseoir, triomphant tel le poisson rouge découvrant l'étendu se son aquarium. Il hésite, mais pas trop longtemps. Le patriarche veut lui expliquer mais déjà il n'écoute plus... Zygot est dans un autre monde qu'il ne quittera plus jamais, attiré par une lumière éblouissante.
La machine grise qui fait du bruit quand on appuie sur un bouton et qui occupe pendant des heures son père est en fait un Tandy 1000 SL/2. Il est gros, bruyant, sans disque dur, avec peu de mémoire mais deux lecteurs de disquettes (5.25' et 3.5') et avec un écran monochrome. Zygot passera des heures sur cette machine pour débloquer les jeux de Adi tels que Gobliins, Inca et autre Lost in Time. Son destin est scellé : il sait de quoi son futur est fait.
Mais le destin est un petit plaisantin. Deux ans plus tard, il mettra une autre machine face au Tandy, une machine qui le terrassera, le reléguant au rang des ustensiles de cuisine. Cette machine de redoutable est la NES. La console 8 bits de Nintendo sera la deuxième grande révélation de Zygot, la deuxième lumière éblouissante de sa vie. Il y passera des heures, des journées et des nuits entières, découvrant Super Mario Bros, Link et autres Megaman. Quelques temps plus tard, une Game Boy (la première, la seule, la vraie) viendra prêter main forte à une console qui accuse son âge devant la sortie imminente de sa remplaçante : la Super NES. Mais cette console, Zygot ne la connaîtra pas, du moins pas encore. Car le Tandy n'a plus la force de remplir son office, il est remplacé par un Pentium 75 rutilant, véritable étalon de technologie.
Décidément, consoles et ordinateurs sont intimement liés chez Zygot, et cela ne changera jamais, même dans ses rêves. Le temps passe, Zygot sait maintenant parfaitement que ses études le mèneront vers l'informatique. Mais l'ère de la 3D pointe le bout de son nez et grâce à sa mère, Zygot obtient la Nintendo 64. Mais malgré l'amusement intense que cette console lui procure, quelque chose est différents au plus profond de lui-même. Quelque chose qu'il ne saurait nommer, pas encore.
Vient ensuite la Dreamcast, cette console de rêve : le nom n'est pas usurpé. Puis en 1999, C'est la troisième illumination, mais différente celle-ci car beaucoup plus intense : Zygot rencontre sa bien-aimée. Et depuis, c'est une folle passion mais c'est une autre histoire. Le début du troisième millénaire voit la confirmation du destin de Zygot : après une année ratée de fac, le Zygot se lance dans un BTS d'informatique. Mais peu avant, il découvre ce qui lui manquait depuis toutes ces années, il connait maintenant le sentiment qu'il n'a jamais retrouvé depuis la NES, le plus beau de tous : la nostalgie. En découvrant par hasard une des cartouches NES qui lui restait, Zygot met à profit ses connaissances afin de réparer sa NES intermittente, puis il reconstitue sa collection d'antan avant de considérablement l'améliorer. Et là, tout s'enchaîne : deux, trois, quatre NES suivront. Puis une Super NES, enfin, il était temps ! La suite ? Nouveaux Game Boy (pocket puis d'autre classic), Saturn, Mega Drive, Game Gear, etc... pour continuer en ce moment sur des vieux ordinateurs (CPC464).
Zygot est heureux. Il a trouvé des gens qui partage sa passion, une bien-aimée qui la respecte et comprend pourquoi elle doit se lever à sept heure du matin un dimanche matin pour aller faire les vide grenier.
Le futur ? Bien sûr gouverner le monde mais pour ça, Zygot a le temps. Il apprécie les bonheurs simples comme une partie de Super Mario ou de Zelda. Et il aime ça.